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Paris au bout du plaisir à Nice

LIGUE 1 – Le championnat a régalé pour son match à l’heure du déjeuner, avec une belle opposition entre vitesse, gestes techniques et engagement physique des deux côtés. Et à la fin, c’est Dani Alves qui a crucifié les Aiglons de son premier but en Ligue 1 (1-2).

Di Maria, encore buteur
Di Maria, encore buteur

La LFP voulait s’exposer au marché chinois en programmant un match à 13h, soit 20h à Pékin. Elle peut remercier Nice et Paris qui ont offert à tous les amateurs un très bon match de foot. Du jeu, de la tension, du suspense, tous les ingrédients du plaisir étaient réunis à l’Allianz-Riviera. Sauf la victoire pour les Niçois, qui ont craqués en fin de match sur une tête piquée d’Alves au bout d’un centre de Rabiot (1-2, 82e), son premier but en Ligue 1. Dommage, mais logique pour les Niçois qui ont subi les assauts de Parisiens incisifs à défaut d’être réalistes. Mais qui ont aussi eu le mérite de ne jamais refuser le jeu, à l’image de la barre touchée par Balotelli sur corner (75e) et des courses folles de Saint-Maximin.

Le film du match

C’est d’ailleurs une accélération du jeune Aiglon conclue d’un ballon placé qui lance le match au tableau d’affichage (1-0, 17e). Avant cela, Balotelli et Kimpembe avaient entamé leur duel, Sarr échappé au penalty pour un contact sur Cavani (12e) et Cavani touché le poteau de Benitez sur une (des nombreuses) erreur de relance de la défense niçoise (14e). Et juste après, Di Maria remet les Parisiens sur les rails d’un subtil extérieur (1-1, 21e). Il y a de l’électricité dans l’air, le match est débridé et les occasions nombreuses, mais plus rien ne bouge pendant longtemps, sinon la sortie pour blessure de Berchiche, remplacé par Kurzawa à la pause. Fatigués, les Niçois parviennent à rester dangereux par intermittence mais subissent de plus en plus la pression parisienne. Sans rompre, jusqu’à ce qu’Alves surgisse. Malgré un dernier coup franc, ils ne reviendront pas. Mais ils auront fait honneur à leur maillot.

Balotelli-Kimpembe, duel de costauds
« Paris, c’est comme Guingamp » selon Mario ? Presnel le titi parisien n’a pas apprécié. Les deux hommes se sont livrés un véritable match dans le match, une guerre physique et psychologique. Et si Mario a beaucoup tenté, il n’a pas été récompensé de son activité, au contraire du toujours plus intéressant Allan Saint-Maximin, irrésistible lorsqu’il ajoute l’efficacité à sa vitesse. Tout le contraire de Cavani, très discret alors qu’il court après le record du nombre inscrits sous le maillot parisien. Ça va venir, mais quand ?

Le chiffre : 4
Soit le nombre de poteaux touchés dans ce match, si l’on ajoute la tête de Balotelli après une petite faute sur Kimpembe et la reprise de Dante sur le coup de sifflet final. Symbole d’un match vivant.

Et sinon, on a aimé…
… cette image de l’Aigle niçois allant faire un tour en tribunes. Une petite faim, Mèfi ?

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