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A Paris, les amis de Denis Sassou-Nguesso sont plutôt rive droite

Denis Sassou-Nguesso avec Emmanuel Macron, à l'Elysée, à Paris, en décembre 2017.

Inamovible président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso a encore beaucoup d'amis à Paris. Des soutiens indispensables pour ce petit émirat pétrolier où les caisses sont vides et bien des opposants en prison.

Dans la géographie parisienne, le Congo-Brazzaville se situerait plutôt rive droite. Ainsi lorsqu’il vient à Paris, comme ce fut le cas début février, le Premier ministre, Clément Mouamba, loge dans un palace proche de l’Etoile, déjeune sur les Champs-Elysées, au Fouquet’s, avec Hervé de Charette, ancien ministre et actuel président de la chambre de commerce de Paris. Avant de se rendre non loin de la gare de Lyon, au siège de l’Agence française de développement (AFD), qui sur son site, se targue d’avoir investi près de 500 millions d’euros depuis 2010 dans ce petit pays d’Afrique centrale, gorgé de pétrole et de ressources naturelles.

En principe gâté par la nature, le Congo-Brazzaville a hélas plus que jamais besoin de ses amis : le FMI a réévalué sa dette à 110% du PIB, et refuse pour l’instant toute nouvelle aide, désormais conditionnée à plus de transparence et à des signes tangibles dans la lutte contre la corruption.

Hôtel particulier

Aïe, voilà des mots qui fâchent : toujours à Paris, et toujours rive droite, deux juges français traquent depuis quelques années le patrimoine immobilier des proches du Président, Denis Sassou-Nguesso. Dans cette affaire dite des «biens mal acquis», ils ont mis en examen l’an passé cinq proches du chef de l’Etat, qui cumulent plus de trente ans au pouvoir. Les neveux, belle-sœur, fille et gendre de l’inamovible président auraient notamment acquis à coups de millions d’euros plusieurs logements de rêve, comme cet hôtel particulier avec piscine intérieure dans les Hauts-de-Seine.

Des esprits mal intentionnés pourraient être tentés de faire le lien entre la ruine du pays et ses dépenses fastueuses. Ou bien de rappeler que depuis les dernières élections en mars 2016, les principaux opposants, et une centaine de leurs (...)

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