Parcoursup : «Il ne faut pas que j'y pense, sinon je vais trop paniquer pour le bac»

Elèves, profs, conseillers d'orientation mais aussi enseignants-chercheurs... Tous sont en première ligne face à la réforme de l'accès au supérieur, qui se met en place à toute vitesse. «Libération» leur donne la parole pour qu'ils racontent les bouleversements en cours.

Parcoursup a arrêté de mouliner. Le temps du bac. Une petite accalmie pour permettre aux élèves de se concentrer sur leur bac. Au compteur, ils sont 345 000 (soit moins de la moitié) à savoir où ils iront à la rentrée s’ils réussissent leur bac. Les autres nagent dans le brouillard, plus ou moins épais : 250 000 ont une proposition mais attendent mieux, 165 000 n’ont rien du tout.

Depuis le début de l’année, Libération donne la parole à tous ceux qui sont en première ligne dans l’application de cette réforme. Elèves, étudiants en réorientation, profs de lycée, enseignants-chercheurs… Dans cette chronique, chacun raconte, avec ses mots et son ressenti, les changements vécus de l’intérieur.

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Benie, 18 ans, en terminale scientifique, à la Courneuve, en Seine-Saint-Denis

Nous l'avions interrogée au tout début de cette chronique, en janvier dernier. A l'époque, elle racontait «la galère» déjà pour arriver à s'inscrire sur la plateforme.

«Je suis très stressée pour le bac. J’ai la pression, ma famille compte sur moi pour l’avoir. Et si en plus, je commence à penser à Parcoursup, je vais trop paniquer, et là je ne vais pas m’en sortir. J’ai été déçue par mon épreuve d’histoire, je n’ai pas eu le temps de finir mon commentaire de texte. J’ai juste rédigé mon introduction et ma première partie, ça va me coûter des points. En philo, j’ai pris la dissertation sur le désir. Je me suis dit après coup que j’avais oublié de mentionner certains points, mais globalement ça a été. Il me reste mes grosses matières à passer : physique, maths et SVT.

Lundi, après la philo, j’ai regardé Parcoursup. Rien n’a bougé, je n’ai toujours (...)

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