Le parcours de la flamme paralympique sera très court mais « d’une intensité maximale », promet Tony Estanguet

La flamme des Jeux paralympiques débute son périple ce dimanche 25 août en Angleterre. Direction Paris pour la cérémonie d’ouverture prévue mercredi.

JEUX PARALYMPIQUES - Il faut s’attendre à « quatre jours d’une intensité maximale », vantait Tony Estanguet en novembre dernier. Le triple champion olympique devenu président du Comité d’organisation des Jeux de Paris présentait alors le parcours qu’empruntera la flamme paralympique entre son allumage, samedi 24 août et la cérémonie d’ouverture mercredi 28 août place de la Concorde.

Paris 2024 : si la flamme paralympique ne part pas d’Olympie, c’est pour une bonne raison

Le relais parcourra largement moins de chemin que la flamme olympique et son périple de deux mois entre Olympie et Paris en passant par les Antilles ou la Réunion. Mais si la torche paralympique ne sera baladée que sur quatre jours, Tony Estanguet assure que le relais sera « intense, multiple et engagé ».

La première étape aura le 25 août au lendemain de l’allumage de la flamme à Stoke Mandeville en Angleterre, le « berceau historique du sport paralympique ». En effet c’est dans l’hôpital de cette ville située au nord de Londres que le neurologue allemand Ludwig Guttman a créé, en 1948, une compétition parasportive en parallèle des JO de Londres. Un événement qui visait à accélérer la guérison des vétérans de la Seconde guerre mondiale blessés à la moelle épinière. Sans le savoir, il a ainsi posé les premiers jalons de ce qui est devenu les Jeux paralympiques.

Retour en 2024. Le 25 août, la flamme entamera son parcours et traversera le tunnel sous la Manche grâce à 24 athlètes anglais qui donneront la flamme, à mi-chemin, à 24 Français. Une fois dans l’Hexagone, elle sera divisée en 12 afin de traverser une cinquantaine de villes dans toutes les régions. Le chiffre 12 n’a pas été choisi au hasard, puisqu’il représente le nombre de jour entre l’allumage de la vasque et le dernier jour de compétition.

Mille personnes appelées « Éclaireurs » auront alors la charge de faire voyager les torches, dont 800 courront sur 200 mètres. Les 200 autres participeront à des relais collectifs avec chacun 24 participants, précise le comité d’organisation.

Pour le parcours de la flamme, le Cojop a choisi de « mettre à l’honneur les très nombreux territoires qui s’engagent au quotidien pour la pratique sportive et pour l’inclusion ». C’est le cas de Blois, où s’est longtemps entraînée la championne paralympique d’athlétisme Marie-Amélie Le Fur, aujourd’hui présidente du Comité paralympique et sportif français, et où la flamme fera étape le 26 août.

Seront aussi traversées les villes de Lorient (25 août), terre du skippeur paralympique Damien Seguin, Châlons-en-Champagne (26 août), qui possède un gymnase unique en France facilitant l’accès au sport pour les personnes atteintes d’un handicap intellectuel, ou encore Vichy (26 août), qui a accueilli les Virtus Global Games 2023 destinés aux sportifs atteints d’un handicap mental.

Rouen (25 août), Chartres (26 août), et Troyes (26 août), qui possèdent des infrastructures pour des sports comme le hockey luge, le paratennis, le paratriathlon ou la para-escalade, seront également sur le parcours. Sans oublier les villes hôtes des Jeux parmi lesquelles Lyon (26 août), Saint-Quentin-en-Yvelines (27 août), Chambly (26 août), Deauville (26 août), Antibes (25 août), et Montpellier (25 août). Enfin, la torche paralympique rendra hommage à l’Histoire de France en passant par La-Roche-sur-Yon (25 août), Arras (26 août), Limoges (26 août) ou encore Strasbourg (25 août).

Après avoir voyagé un peu partout en France, les 12 flammes fusionneront finalement en se retrouvant dans le centre de Paris le 28 août après avoir paradé dans les lieux emblématiques de la capitale : Invalides, Manufacture des Gobelins, l’axe Nation-République-Bastille-Hôtel de Ville… Le soir même, la flamme allumera la traditionnelle vasque lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques, qui aura lieu entre les Champs-Élysées et la Place de la Concorde. La compétition sera alors déclarée ouverte.

À voir également sur Le HuffPost :

  

JO d’hiver 2030 : la carte des sites de la candidature de la France dévoilée par le CNOSF

Jeux olympiques de Paris 2024 : face à la polémique, l’épreuve de surf pourrait changer de site à Tahiti