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Paradis isolés. Avec la crise sanitaire, les courtiers en îles privées sont débordés

Depuis l’apparition de la pandémie de Covid-19, les clients fortunés assaillent de demandes les agences spécialisées dans la location et la vente d’îles privées. Ils rêvent d’acquérir un coin de paradis lointain, où vivre à l’abri de la maladie avec leur famille. Mais c’est plus compliqué qu’ils ne l’imaginent.

Ces temps-ci, les courtiers en îles privées sont débordés. “Les appels et les courriels arrivent à toute heure du jour et de la nuit”, raconte le New York Times dans un article publié vendredi 9 octobre. Souvent, à l’autre bout du fil les acquéreurs potentiels lancent quelque chose dans cette veine : “l’argent n’est pas un problème, envoyez-moi là où ma famille ne pourra pas tomber malade”.

Un phénomène que le quotidien américain impute à la crise sanitaire :

Les riches veulent échapper à la pandémie de Covid-19 en se réfugiant dans un paradis privé et isolé. (…) Alors (qu’elle) a dévasté les pays dans le monde entier, elle a bouleversé presque tous les aspects de la vie pour tout le monde, y compris pour les personnes les plus isolées par l’argent. Même le monde de niche, ultra-riche, du commerce d’îles a été bouleversé.”

Interrogé en juillet, Chris Krolow, le directeur général de Private Islands Inc. a confié qu’il venait de connaître “les deux mois les plus chargés (…) en vingt-deux ans à vendre des îles”. Depuis, le rythme n’a pas ralenti, a-t-il récemment précisé au New York Times.

“La logistique du paradis est compliquée”

Mais puisque cette nouvelle vague de clients est “moins motivée par l’ego que par le désir d’échapper au virus” – selon les mots du journal – se posent de nouvelles questions avant de finaliser l’achat. Notamment celle de l’organisation de sa survie si l’on s’installe durablement dans un décor de carte postale éloigné de tout. Une donnée que les agences et les acheteurs n’avaient jusqu’ici pas vraiment l’habitude de prendre en compte.

Si bien

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