Pape François, pétroliers russes et Lula : les informations de la nuit

Le pape François salue la foule lors de sa visite à Ajaccio en Corse, le 15 décembre 2024 (Photo by Ludovic MARIN / AFP).

En Corse, le pape François plaide pour la paix dans le monde. Le pape François a profité de sa visite éclair en Corse dimanche pour réitérer “son appel urgent et infatigable en faveur des pays déchirés par la guerre à travers le monde”, rapporte le site Vatican News. “La guerre est toujours une défaite”, a lancé le pape depuis la cathédrale d’Ajaccio, réclamant “la paix pour la Palestine, Israël, le Liban, la Syrie, pour tout le Moyen-Orient ! ”, citant également la Birmanie, l’Ukraine et la Russie. François, premier pape de l’histoire à se rendre en Corse, a notamment participé à un colloque sur la piété populaire en Méditerranée, présidé une messe géante devant plus de 17 000 fidèles et s’est entretenu avec le président Emmanuel Macron. Ce dernier lui a offert un livre sur la reconstruction de Notre-Dame de Paris, dont la cérémonie de réouverture s’est tenue le week-end dernier en l’absence du souverain pontife, qui avait décliné l’invitation du président français.

Naufrage de deux pétroliers russes au large de la Crimée. Deux pétroliers russes transportant à eux deux plus de 9 000 tonnes de mazout et 27 membres d’équipage ont coulé dimanche au cours d’une tempête au large de la Crimée, entraînant la mort d’un marin. L’accident risque de “provoquer de graves dommages écologiques à un environnement marin déjà gravement touché par la guerre” entre la Russie et l’Ukraine, remarque The Guardian. Plus de 4 000 tonnes de pétrole se seraient déjà déversées dans les eaux de la mer Noire. Les naufrages font l’objet d’une enquête mais ne semblent pas liés au conflit. Les navires dataient des années 80 et n’étaient pas conçus pour la navigation en mer en conditions difficiles. L’un des deux s’est même brisé en deux avant de couler.

Brésil : Lula est sorti de l’hôpital. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a quitté dimanche l’hôpital syro-libanais de São Paulo, où il avait été admis le 10 décembre pour une hémorragie près du cerveau, suite à une chute en octobre dernier. Vêtu d’une veste et d’un chapeau dissimulant les cicatrices de l’opération, il s’est brièvement invité à la conférence de presse que tenaient ses médecins. “Je n’ai réalisé à quel point c’était grave qu’une fois l’opération terminée”, a-t-il confié aux médias, avant de rentrer à son domicile de São Paulo. Il devra y rester “jusqu’à jeudi, date à laquelle il subira un scanner”, précise Folha de São Paulo. Il pourra ensuite retourner au palais présidentiel de Brasília.

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