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Pandémie. Le variant Omicron fait trembler le monde, au grand dam de l’Afrique du Sud

Dans la foulée du Royaume-Uni, des dizaines de pays et régions à travers le monde, dont les États-Unis, le Japon, le Brésil et l’Union européenne (UE), ont décidé d’isoler l’Afrique australe, pour tenter d’empêcher la propagation du variant Omicron. L’Afrique du Sud, qui a identifié le variant, a le sentiment d’être “punie” pour sa transparence.

C’était une “épée de Damoclès”, qui pendait au-dessus de nos têtes depuis un an, estime Le Temps : “l’émergence d’un nouveau variant du coronavirus encore plus transmissible, capable de passer outre la barrière vaccinale, et de renvoyer tout le monde à la case départ…”.

Le quotidien suisse prend soin de préciser que “nous n’y sommes pas”, mais la communauté scientifique est inquiète. Réunie en urgence vendredi à Genève, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a baptisé le nouveau variant Omicron, et l’a qualifié de “préoccupant”, rapporte le site Vice.

Présenté jeudi par une équipe de scientifiques sud-africains, à peine 36 heures après sa propagation dans la région du Gauteng – où se trouvent les villes de Johannesbourg et Pretoria –, le nouveau variant se caractérise par de très nombreuses mutations, qui alimentent spéculations et inquiétudes sur sa dangerosité.

“Punis”

“Les premiers éléments suggèrent un risque plus élevé de réinfection avec ce variant” qu’avec d’autres, a indiqué l’OMS, soulignant qu’il faudrait “plusieurs semaines avant de connaître précisément l’impact” de l’Omicron sur la pandémie. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a estimé quant à lui que le risque présenté par le variant pour l’UE était “élevé à très élevé”, selon la RTBF.

Il n’en fallait pas plus pour créer “une vague d’inquiétude mondiale”, illustrée par les annonces en cascade d’

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