Pandémie. Dans les écoles de commerce, le Covid n’a pas tué le virus du voyage

Les stages à l’international sont un ingrédient essentiel des Executive MBA. Mais pour contourner les restrictions de voyage, ces formations ont dû innover, explique le Financial Times.

Une formation en Executive MBA se doit de proposer des stages à l’étranger. La pandémie ayant cette année compromis les voyages d’études, les écoles de commerce ont improvisé des alternatives auxquelles le Financial Times consacre une enquête.

Considérés comme essentiels, les séjours de travail à l’étranger entrent souvent dans le décompte final des crédits indispensables pour décrocher le diplôme. “C’est un peu comme apprendre à nager”, explique Susan Hart, de la Durham Business School, prestigieuse école de commerce britannique. “Expliquer dans une salle de classe ce que vous devez faire pour vous déplacer dans l’eau, c’est facile. Mais ça n’a rien à voir avec être vraiment dans le bain.”

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Exercices d’immersion à distance

La perspective de partir à la découverte d’autres cultures d’entreprise compte pour beaucoup dans le choix de suivre une formation exigeante. “J’adore voyager”, confie Caitlin Ganley, inscrite à la Villanova School of Business (VSB), près de Philadelphie. Elle ajoute qu’elle a été très déçue d’apprendre que le séjour de travail à l’étranger était annulé. “Je ne dirais pas que le voyage était la raison principale pour laquelle j’ai voulu faire un MBA, mais c’était une motivation importante.”

Au lieu des dix jours en immersion dans une entreprise allemande initialement prévus, Caitlin Ganley a dû faire du “conseil en ligne” pendant cinq mois, de janvier à mai, avec le groupe Knorr-Bremse, dont le siège est à Munich. Et le bilan est loin d’être négatif. “Ne vous trompez pas : j’aurais

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