Pandémie. Coronavirus : Les livreurs Uber ou Deliveroo sont de la “chair à canon”

Alors que de nombreux pays européens ont mis en place des mesures de confinement, la livraison de repas à domicile reste autorisée. Le site Politico souligne les risques que courent ces travailleurs précaires.

“Les pays font des sacrifices sans précédent pour lutter contre le coronavirus”, décrit le site Politico, pourtant, “renoncer au luxe de se faire livrer des hamburgers ou des sushis n’en fait pas partie”.

Partout en Europe, décrit ce média basé à Bruxelles, les rues sont vides. On demande aux individus de rester chez eux pour limiter la propagation du virus et les risques d’être contaminé. Tous les restaurants ont été fermés. Mais à Paris, à Milan et dans d’autres villes, les coursiers Uber ou Deliveroo continuent d’arpenter les villes pour livrer de la nourriture. Certaines plateformes comme UberEats au Portugal ont même “réduit les frais de livraison pour attirer les clients”. Deliveroo, de son côté, “a mis en place ce que l’on appelle des ‘livraisons sans contact’” entre le livreur et l’acheteur, ainsi plus rassuré.

Aucun choix

Quid des livreurs ? Eux qui “sont en première ligne dans la crise du coronavirus, sont économiquement incités à continuer à travailler malgré les risques pour leur santé et celle des clients”, répond Politico. Dans une grande majorité des cas, “ils n’ont pas d’autre choix que de continuer à travailler s’ils veulent conserver un revenu, car ils ne peuvent pas bénéficier d’indemnités de chômage ou de congés maladie”.

Lorenzo Righi, qui travaille pour Deliveroo, s’insurge

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