La paléogénétique bouleverse les connaissances sur l'origine de la première population du Japon ancien

REVUE DE PRESSE ASIE. Au sommaire : trois populations distinctes, et non pas deux, sont à l'origine de la toute première population du Japon ancien ; ce pays, désormais miné par son vieillissement rapide, a tout intérêt à développer la voiture autonome ; et enfin Facebook, rattrapé par la justice américaine et sommé de collaborer pour les enquêtes visant les massacres de Rohingya en Birmanie en 2017.

La n’en finit pas de chambouler les connaissances ! Dernièrement, c’est l’analyse de l’ADN d’ossements humains très anciens qui a bouleversé ce que les Japonais savaient des tout premiers habitants de leur archipel. Le quotidien japonais rappelle à ses lecteurs que c’est l’anthropologue Kazuro Hanihara qui avait proposé en 1991 un "modèle à double structure" pour expliquer les origines du peuple japonais. La population moderne aurait eu pour ancêtres lointains un peuple de cueilleurs-chasseurs-pêcheurs, à l’origine de la civilisation Jomon. Ce peuple qui aurait rejoint à pied l’archipel de l’actuel Japon venait du continent asiatique. Vers 3000 ans avant notre ère, le peuple Jomon a été assimilé peu à peu par de nouveaux arrivés. Cette assimilation inaugure la période Yayoi. On attribue à ce nouvel apport de population l’importation des techniques de riziculture et la fonte du bronze et du fer. Les populations Jomon et Yayoi étaient jusqu’à maintenant considérés comme les ancêtres premiers des Japonais.

appartenant aux périodes Jomon, Yayoi mais aussi à la période Kofun (fin du 3e au 7e siècle de notre ère) par une équipe de scientifiques nippo-irlandaise bouleverse ce modèle et révèle un troisième apport migratoire intervenu plus tôt. Les analyses paléogénomiques ont permis de comparer le patrimoine génétique de ces individus appartenant à la préhistoire et la protohistoire du Japon. Cette comparaison s’est faite entre les individus « japonais » mais aussi avec le génome d’individus du continent asiatique génétiquement proches des douze squelettes. Est ainsi devenu évident aux yeux des chercheurs l’existence d’un autre vivier génétique issu d’une migration asiatique datant de la période Kofun. C’est un dogme qui est remis en question, assure le quotidien Asahi.

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