Pakistan : la police renonce à arrêter l'ex-Premier ministre Imran Khan après des heurts

Pakistan : la police renonce à arrêter l'ex-Premier ministre Imran Khan après des heurts

La police a de nouveau, mardi, tenté d'arrêter Imran Khan sous le coup d'un mandat d'arrêt après s'être soustrait à plusieurs assignations à comparaître au tribunal. Elle semble cependant avoir renoncé après de violents affrontements avec les partisans de l'ancien Premier ministre pakistanais, qui dénonce de son côté un "complot politique".

La police pakistanaise semble avoir renoncé mercredi 15 mars à arrêter à son domicile de Lahore l'ancien Premier ministre Imran Khan après de violents affrontements avec des centaines de ses partisans durant la nuit.

Des correspondants de l'AFP et des témoins qui se trouvaient près du domicile d'Imran Khan, situé dans la banlieue cossue de Zaman Park à Lahore, ont indiqué que les forces de sécurité qui étaient présentes depuis plusieurs heures avaient battu en retraite, après avoir abandonné une série de barrages routiers et de points de contrôle. "La police et les gardes envoyés pour nuire à Imran Khan ont été repoussés par le peuple", a posté le parti de l'ancien Premier ministre, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI, Mouvement du Pakistan pour la justice) sur son compte twitter.

Dans la nuit de mardi à mercredi des affrontements ont éclaté entre les partisans de M. Khan et les policiers qui ont effectué des tirs de gaz lacrymogène et esquivé les pierres lancées par une foule en colère.

Il s'était déjà soustrait à plusieurs assignations à comparaître au tribunal, invoquant des raisons de sécurité. Ses avocats assurent qu'il a bénéficié d'une libération sous caution.

Avec AFP


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