Pakistan : l'ex-Premier ministre Imran Khan ressort libre de sa convocation judiciaire

© K.M. Chaudary, AP

Accusé de corruption, Imran Khan, attendu samedi au tribunal d'Islamabad, est ressorti libre de sa convocation judiciaire, ont annoncé ses avocats. L'ancien Premier ministre assure être au centre d'un complot politique visant à l'empêcher de se présenter aux élections prévues en octobre.

Fin d'une nouvelle journée sous haute tension pour le Pakistan. L'ancien Premier ministre Imran Khan est ressorti libre de sa convocation, samedi 18 mars, devant le tribunal d'Islamabad qui a levé le mandat d'arrêt émis à son encontre, ont annoncé ses avocats.

Empêtré dans une série d'affaires judiciaires, un risque fréquent pour les figures de l'opposition, l'ancien chef de gouvernement, âgé de 70 ans, était convoqué au tribunal de la capitale pakistanaise pour répondre à des accusations de corruption. Il s'attendait à être arrêté, après des jours de querelles juridiques et heurts entre ses partisans et la police.

"Je me rends en ce moment même au tribunal d'Islamabad. Je veux dire à tout le monde qu'ils ont élaboré un plan pour m'arrêter", avait déclaré Imran Khan dans un message vidéo envoyé depuis l'autoroute.

Finalement, "le tribunal a annulé le mandat d'arrêt après avoir noté la présence d'Imran Khan. L'audience a été ajournée au 30 mars", a déclaré à l'AFP l'un des avocats de l'ex-Premier ministre, Gohar Khan.

"L'attaque de ma maison n'avait pas pour but de me présenter devant le tribunal d'Islamabad. Le but était de me mettre en prison", a poursuivi Imran Khan.


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