<p>Dans les archives de Match</p> - Ibiza, les possibilités d’une île

  • <p>Jacques, Greta, Joël et Loïc produisent presque tout ce qui leur est nécessaire. Ils n’achètent – pour 170 francs par mois – que sucre, beurre, riz, farine, vin, savon, chaux, fourrage, pétrole, butane, allumettes et cigarettes.</p>
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    Jacques, Greta, Joël et Loïc produisent presque tout ce qui leur est nécessaire. Ils n’achètent – pour 170 francs par mois – que sucre, beurre, riz, farine, vin, savon, chaux, fourrage, pétrole, butane, allumettes et cigarettes.

    Georges Beutter / Paris Match
  • <p>Après avoir été directeur artistique chez Publicis, Jacques Massacrier fonde sa propre agence de publicité. Il gagne bien sa vie, a un grand appartement sur la rive gauche parisienne mais travaille dix-huit heures par jour.</p>
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    Après avoir été directeur artistique chez Publicis, Jacques Massacrier fonde sa propre agence de publicité. Il gagne bien sa vie, a un grand appartement sur la rive gauche parisienne mais travaille dix-huit heures par jour.

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  • <p>Dans leur «finca » (ferme), les Massacrier élèvent quatre chèvres et douze poules.</p>
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    Dans leur «finca » (ferme), les Massacrier élèvent quatre chèvres et douze poules.

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  • <p>«Retrouvons au contact de la nature les bases d’une véritable échelle des valeurs. Devant le merveilleux équilibre biologique, nous pourrons mesurer l’immensité du désordre de notre société », a-t-il écrit dans son ouvrage.</p>
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    «Retrouvons au contact de la nature les bases d’une véritable échelle des valeurs. Devant le merveilleux équilibre biologique, nous pourrons mesurer l’immensité du désordre de notre société », a-t-il écrit dans son ouvrage.

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  • <p>La douche rustique à l’arrosoir: Loïc verse sur sa mère l’eau tiédie au soleil.</p>
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    La douche rustique à l’arrosoir: Loïc verse sur sa mère l’eau tiédie au soleil.

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  • <p>L’ancien étudiant en arts graphiques et arts appliqués dessine depuis l’enfance. Ici, à son bureau, il illustre son livre «Savoir revivre ».</p>
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    L’ancien étudiant en arts graphiques et arts appliqués dessine depuis l’enfance. Ici, à son bureau, il illustre son livre «Savoir revivre ».

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<p>Jacques, Greta, Joël et Loïc produisent presque tout ce qui leur est nécessaire. Ils n’achètent – pour 170 francs par mois – que sucre, beurre, riz, farine, vin, savon, chaux, fourrage, pétrole, butane, allumettes et cigarettes.</p>
<p>Après avoir été directeur artistique chez Publicis, Jacques Massacrier fonde sa propre agence de publicité. Il gagne bien sa vie, a un grand appartement sur la rive gauche parisienne mais travaille dix-huit heures par jour.</p>
<p>Dans leur «finca » (ferme), les Massacrier élèvent quatre chèvres et douze poules.</p>
<p>«Retrouvons au contact de la nature les bases d’une véritable échelle des valeurs. Devant le merveilleux équilibre biologique, nous pourrons mesurer l’immensité du désordre de notre société », a-t-il écrit dans son ouvrage.</p>
<p>La douche rustique à l’arrosoir: Loïc verse sur sa mère l’eau tiédie au soleil.</p>
<p>L’ancien étudiant en arts graphiques et arts appliqués dessine depuis l’enfance. Ici, à son bureau, il illustre son livre «Savoir revivre ».</p>

Tout quitter pour vivre d’amour et d’eau fraîche sur une î le, en famille, beaucoup y pensent, eux l’ont fait. Cadre supérieur à la tête d’une agence de publicité, Jacques Massacrier est las de cette société de consommation vide de sens. En 1970, avec sa femme, Greta, et leurs deux fils, il s’installe à Ibiza, dans une vieille ferme sans eau courante ni électricité. Trois ans plus tard, dans son livre «Savoir revivre», vendu à plus de 500 000 exemplaires et réédité en 2020, il écrira : «L’homme s’obstine à inventer l’enfer dans un monde paradisiaque.» Paris Match était allé à la rencontre de cette famille pas comme les autres qui, en changeant de vie, voulait contribuer à changer la vie.

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