Pétrole, l'ambiguïté de Baroin

François Baroin, le 28 novembre 2012 à l'Assemblée nationale.

En 2012, la France est d'accord pour peser sur le cours du brut, mais ne veut pas utiliser ses réserves stratégique à cette fin.

LA NOTE DE LA NSA (2012)

G7 / G20 : Un ministre français va faire pression sur les États-Unis au sujet de la réforme bancaire/ Mise en garde contre un ralentissement de la croissance. (TS//SI//NF)

«La direction du Trésor français a établi une liste de points de discussions, dont certains intéressent directement les États-Unis, à l’intention du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie François Baroin. Ces points devront être abordés lors des réunions du Groupe des 7 et du Groupe des 20 les 19 et 20 avril, juste avant les réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale. Baroin va insister sur la nécessité de respecter le calendrier de l’application des accords de Bâle (recommandations sur les lois et régulations bancaires), en réaction à la lenteur des actions de Washington. Dans ses remarques sur l’envolée des prix du pétrole et la menace qu’elle fait peser sur la croissance mondiale, il soutiendra également l’initiative américaine sur les réserves stratégiques de pétrole. Tout en rappelant régulièrement à ses confrères les choix difficiles que l’UE a dû faire pour affronter cette situation financière, il mettra également en garde contre les dangers, pour la croissance, d’une action précipitée. »

CE QUE L'ON PEUT EN DIRE

Ce rapport confirme ce que les Etats-Unis savent déjà. Fin 2011, leur décision d’ajourner l’application des nouvelles normes de régulation financière définies en décembre 2010 à Bâle a exaspéré et inquiété leurs partenaires européens. A commencer par la France, dont le secteur bancaire très développé craint de perdre en compétitivité ­vis-à-vis de Wall Street. Traumatisé par les conséquences de la crise des subprimes, Bruxelles exige en effet que les banques de l’Union respectent, elles, strictement le calendrier défini à Bâle. Que le ministre français de l’Economie et des Finances du moment, (...)

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