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Une pétition pour demander la dissolution de la BRAV-M atteint les 100.000 signatures

Des policiers de la BRAV-M à Paris, le 16 octobre 2022.  - JULIEN DE ROSA
Des policiers de la BRAV-M à Paris, le 16 octobre 2022. - JULIEN DE ROSA

Une pétition lancée la semaine dernière pour demander la dissolution de la BRAV-M et publiée sur la plateforme de l'Assemblée nationale a atteint les 100.000 signatures ce lundi soir. Cette demande est également soutenue par plusieurs représentants de l'opposition, notamment au sein de La France insoumise.

"Brigade créée en mars 2019 sous l’impulsion du préfet Lallement pour bâillonner le mouvement des gilets jaunes, elle est devenue l’un des symboles de la violence policière", peut-on lire dans la pétition.

Présente ces dernières semaines lors d'affrontements survenus en marge de manifestations contre la réforme des retraites, la Brigade de répression de l'action violente motorisée (BRAV-M) est pointée du doigt après la diffusion d'un enregistrement audio. Diffusé par Le Monde et Loopsider, on peut entendre dans celui-ci des policiers insulter et humilier des manifestants interpellés.

500.000 signatures = un débat à l'Assemblée nationale

En atteignant ce pallier, la pétition va donc se retrouver sur le site de l'Assemblée nationale "pour plus de visibilité" et pourra être confiée à l'une des huit commissions permanentes du Palais-Bourbon. Jusqu'ici, la plateforme qui avait recueilli le plus de signatures sur la plateforme de l'Assemblée nationale portait sur l'allongement de la durée du congé maternité.

Si la pétition pour la dissolution de la BRAV-M atteint le cap des 500.000 signatures issues d'au moins trente départements ou collectivités d'Outre-mer, elle pourra même être débattue dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.

Article original publié sur BFMTV.com