Périph parisien à 50 km/h ? «Oui, pour retrouver un peu de sérénité et d’air pur»

Plus que jamais, Anne Hidalgo semble vouloir aller au bout de son idée d’abaisser la limitation du périphérique parisien à 50 km/h, pas plus, quand on peut y rouler à 70 km/h actuellement. La maire de Paris vise ainsi une application de la mesure dès le mois d’octobre. Pour faire passer la pilule auprès des plus réfractaires, Anne Hidalgo avance l’argument de la pollution, autrement dit d’«une mesure de santé publique pour les 500 000 personnes qui vivent aux abords du périphérique».

Un choix qui en fait réagir plus d’un : l'association 40 millions d’automobilistes qualifie cette mesure de «purement idéologique», quand le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, estime de son côté que son approbation sera nécessaire pour qu’elle soit appliquée. Les franciliens qui ont une voiture et qui empruntent l’anneau très fréquemment, craignent eux de lourdes conséquences pour leurs trajets.

Mais quelques personnes ont fait part à leur manière de leur soutien à la maire. «Je suis d’accord avec cette limitation. Car d’une manière ou d’une autre, nous serons obligés d'en arriver là, il y a trop de monde et cela persuadera ceux qui le peuvent d’utiliser les transports en commun», relativise Patrick. Pour Christian, Anne Hidalgo a le courage de «pacifier les rues parisiennes», donc il est évident de «limiter la vitesse à 50 km/h sur le périphérique, comme partout en ville. C'est également l'occasion de conserver les mesures prises pendant les JO de Paris, et de limiter la voie de gauche aux (...)

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