Périphérique à 50 km/h : Anne Hidalgo fait grincer des dents les parisiens

Déjà que Anne Hidalgo ne faisait pas consensus auprès des habitants de la capitale, cela risque de continuer. Dans une interview accordée à Ouest-France, la maire de Paris s’est exprimée au sujet des futurs changements dans Paris à l’issue des Jeux paralympiques, qui prendront fin le 8 septembre. L’élue du Parti socialiste a notamment évoqué le périphérique parisien, sujet sensible depuis maintenant quelques mois. Elle a réaffirmé sa volonté d’abaisser la vitesse de circulation à 50 km/h dès le mois d’octobre.

«C’est une mesure de santé publique pour les 500 000 personnes qui vivent aux abords du périphérique», a expliqué Anne Hidalgo. La maire de Paris affirme avoir demandé au président de la République de «ne pas revenir en arrière» à propos de la sanctuarisation de la voie olympique après les Jeux. Elle souhaite la réserver exclusivement au covoiturage. En cas de refus de l’État, l’élue a annoncé qu’elle prendrait «ses responsabilités».

Pour rappel, ce projet de réduction de la vitesse sur le périphérique n’avait pas été du goût de l’opposition parisienne notamment, mais également des ministres des Transports Clément Beaune puis Patrice Vergriete. «Il y a 80 % de non-Parisiens sur le périphérique. Il faut arrêter de stigmatiser les personnes qui sont obligées de prendre leur voiture», avait déclaré au mois de mai l’actuel ministre des Transports démissionnaire. Au même moment, la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse avait elle aussi formulé son opposition, (...)

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