Pépite de l’art pariétal, la grotte Cosquer ouvre ses portes à Marseille
Elle sort enfin au grand jour, ou presque. Le 4 juin, à Marseille, la grotte Cosquer ouvre ses portes, une pépite mondiale de l’art pariétal pourtant inaccessible en raison d’une entrée située dans les calanques voisines, à 37 mètres sous l’eau ! Voici donc sa « restitution », où les nacelles électrifiées glissent les visiteurs au cœur d’une évocation 3D de ses plus belles parois, certaines ornées d’un incroyable bestiaire (chevaux, antilopes, pingouins !) peint et gravé par nos ancêtres du paléolithique.
« Cosquer Méditerranée » donnera à chacun l’impression de remonter le temps
L’ensemble a été reconstitué à partir des données cédées par le ministère de la Culture, qui pilote le travail de numérisation de cette grotte menacée de disparition par le changement climatique. Une course contre la montre qui a aussi plaidé en faveur du projet, impulsé en 2016 par Renaud Muselier, président de la Région Sud, mis en musique par la société Kléber Rossillon (gérant de Chauvet 2, autre réplique fameuse) malgré les contraintes : un bâtiment spectaculaire mais pas adapté à l’accueil du public (la Villa Méditerranée, voisine du Mucem, brillamment réhabilitée par l’architecte Corinne Vezzoni) et une restitution rigoureuse (sous l’égide d’un conseil scientifique peu concerné par les impératifs touristiques).
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