Comment Pékin contre-attaque face aux surtaxes de l'UE sur ses véhicules électriques

Pékin contre-attaque. La Chine a annoncé ce vendredi 9 août avoir saisi l'Organisation mondiale du commerce (OMC), après la décision en juillet de l'Union européenne (UE) d'imposer des surtaxes sur les importations de véhicules électriques chinois. Bruxelles avait annoncé jusqu'à 38% de droits de douane supplémentaires provisoires sur les importations de véhicules électriques chinois dans l'UE, alors que Pékin est accusé d'avoir favorisé illégalement ses constructeurs.

Les véhicules fabriqués dans les usines chinoises étaient jusqu'ici taxés à hauteur de 10% dans l'UE. «La Chine a saisi le mécanisme de règlement des différends de l'Organisation mondiale du commerce», a indiqué ce vendredi le ministère chinois du Commerce, appelant l'UE «à corriger immédiatement ses mauvaises pratiques». Selon Pékin, Bruxelles «enfreint gravement les règles de l'Organisation mondiale du commerce» et «compromet» les efforts mondiaux en matière de lutte contre le changement climatique. La Commission européenne a désormais quatre mois pour décider de surtaxes définitives, ce qui laisse ouverte une fenêtre de dialogue.

Ces droits définitifs, qui devront être avalisés par les Vingt-Sept, seraient valables cinq ans. Si la France et l'Espagne poussaient activement pour des mesures proportionnées, l'Allemagne, très engagée en Chine, bataillait au contraire avec la Suède et la Hongrie pour éviter des sanctions, craignant des représailles de Pékin. La Chine a menacé à plusieurs reprises de prendre des mesures (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Canicule : comment la climatisation alourdit votre facture d’essence
Location de voiture : peut-on vous demander le cryptogramme de votre carte bancaire ?
Vente de voitures : qui achète encore des modèles diesel ?
Jeune conducteur : durée, limitation de vitesse et taux d'alcool
Arnaque aux bornes de recharge : méfiez-vous de ces publicités frauduleuses