Publicité

Pécresse se prive de meetings pour préserver la santé de ses militants

La candidate des Républicains a confirmé sur France Inter lundi matin qu'elle n'organiserait pas de grand meeting dans l'immédiat, afin d'éviter qu'une telle réunion publique ne devienne un cluster géant en pleine reprise de l'épidémie de Covid-19.

Après deux grands meetings parisiens de ses adversaires Jean-Luc Mélenchon (à La Défense) et Eric Zemmour (à Villepinte), Valérie Pécresse a fait savoir lundi qu'elle n'organiserait pas dans l'immédiat de grande réunion publique. Tout juste désignée candidate par Les Républicains, la présidente de la région Île-de-France a indiqué sur France Inter qu'elle souhaitait donné la priorité à la protection de la santé de ses militants. «Je serais une présidente de la République responsable et donc je commence par avoir une campagne responsable. Malheureusement, ça a été un crève-cœur (...) Il y avait une vraie envie de ce meeting la semaine prochaine. Malheureusement, moi je ne peux pas prendre ce risque avec la santé de nos sympathisants», a-t-elle déclaré. «Ce n’est pas une démonstration de force que de contaminer des Français. Il n’y aura pas d’immense meeting», a-t-elle insisté. Par contraste, de nombreux partisans d'Eric Zemmour parmi les milliers rassemblés à Villepinte s'étaient abstenus de porter un masque.

"Machines à clusters"

La candidate de droite répondait à une question sur les propos du professeur Gilles Pialoux, tenus sur franceinfo lundi. Le chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Tenon à Paris avait estimé que les meetings électoraux étaient «une machine à clusters». «Le virus se fout de la Constitution (...) On nous explique que ce n'est pas constitutionnel de demander le pass-sanitaire... J'ai compris. Mais que les gens puissent arriver en car, non vaccinés !», avait-il dénoncé.

Selon les données de Santé Publique France dimanche, plus de 42 000 cas de Covid-19 ont été identifiés en France dimanche sur les dernières 24 heures, portant la moyenne des cas quotidiens sur sept(...)


Lire la suite sur Paris Match