Péages à flux libre : «475 euros pour 21 km d’autoroute, qui peut payer un tel montant ?»

Exit les barrières de péages traditionnelles, bonjour les portiques géants truffés de caméras. Mais à peine opérationnelles, les premières autoroutes à flux libre installées le 19 juin sur l’axe Paris-Normandie par Sanef font déjà débat. Car si vous ne payez pas votre dû dans les trois jours suivant votre trajet, en ligne ou chez votre buraliste, la facture peut vite grimper… Les détenteurs de badge de télépéage, eux, peuvent être conquis par l’expérience. Ces derniers étant habitués à ne plus marquer l’arrêt aux péages et coutumiers du paiement différé. Mais certains automobilistes plongent dans l’angoisse et l’incompréhension la plus totale après leur passage sur l’A14. C’est le cas de Jean-François Vermont, «un usager occasionnel de cette autoroute», qui a circulé sur une portion le 20 juin pour un coût de péage correspondant à une valeur de 10,60 euros.

Une facture qui s’est rapidement envolée. Souvent à l’étranger, il dit n’avoir pas pu prendre connaissance de l’avis de paiement dans le délai imparti de 72h. Notre homme a donc été rappelé à l’ordre par un deuxième courrier de Sanef : «s’agissant du premier retard de paiement pour ce véhicule, nous vous accordons à titre exceptionnel un délai supplémentaire pour payer votre péage sans majoration». Une fois les 10 jours de répit écoulés, le risque est de devoir payer 90 euros en plus, soit 100,60 euros au total. Puis, le défaut de régularisation de l’avis de l’infraction peut conduire à une amende de 375 euros supplémentaires (...)

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