« Mon père, Michel Barnier »
Vous voulez faire hurler de rire le pourtant très flegmatique nouveau Premier ministre, Michel Barnier ? Remontrez-lui la scène culte des « Bronzés font du ski », quand la troupe du Splendid goûte, à grand-peine, l’eau-de-vie savoyarde, « liqueur d’échalote, relevée au jus d’ail »…
« À chaque fois ça fonctionne et il est mort de rire ! » sourit son fils aîné Nicolas, 39 ans, qui réfute la nature un brin austère du nouveau locataire de Matignon. « Il concède lui-même qu’il a pu paraître un peu 'coincé' dans ses jeunes années, comme dans la vidéo que l’on voit partout. Mais il a beaucoup progressé là-dessus et a un humour très anglais. Il est drôle ! »
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Élu à 22 ans conseiller général de la Savoie, à 27 député, Michel Barnier a longtemps été, avant de devenir le Premier ministre le plus âgé de la Cinquième République, le benjamin des assemblées où il siégeait. « C’est un marqueur. Il a gardé un courrier du président Georges Pompidou, de cette époque, note son fils, commençant par ses mots "Cher jeune homme…" Ça l’a beaucoup touché… »
Pas de sectarisme, une liberté de parole totale,
les leçons de vie de la mère du Premier ministre
À cette époque, le Savoyard a un peu un « visage d’acteur hollywoodien » comme dit son fils, et il peut compter sur le soutien à toute épreuve de sa mère, Denise Durand, dont il a évoqué le souvenir lors de la passation de pouvoirs avec Gabriel Attal, jeudi soir.
« C’est la pers...