Un père condamné à 30 ans de prison pour avoir tué sa fille de 3 ans par vengeance

Un père a été condamné jeudi à trente ans de réclusion criminelle pour avoir tué sa fille âgée de trois ans en mai 2016, avant de s'enfuir pendant six mois.

Un père a été condamné jeudi à trente ans de réclusion criminelle pour avoir tué sa fille âgée de trois ans en mai 2016, avant de s'enfuir pendant six mois.

Cédric Mahieu, 41 ans, a été condamné jeudi à trente ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Haute-Savoie à Annecy, pour avoir tué sa fille âgée de trois ans en mai 2016, avant de s'enfuir pendant six mois.

La peine a été assortie d'une période de sûreté de vingt ans et d'une obligation de suivi socio-judiciaire de dix ans à la sortie, comprenant l'interdiction de paraître en Haute-Savoie et l'obligation de soins. L'avocat général, le procureur de la République de Thonon-les-Bains Philippe Toccanier, avait requis la réclusion criminelle à perpétuité assortie de 22 ans de sûreté, tout en demandant le suivi socio-judiciaire au cas où la cour ne prononcerait pas la perpétuité.

Blandine, la mère de la victime, dont la dignité a sidéré l'assistance durant tout le procès, s'est déclarée auprès de l'AFP "soulagée" par le verdict. Elle était soutenue par toute sa famille et par son nouveau compagnon avec lequel elle a un petit garçon. Elle avait rompu avec l'accusé en juin 2015, après onze ans de vie commune, en raison de la violence de celui-ci et de son addiction à l'alcool et aux stupéfiants. Elle lui laissait cependant Léa en garde alternée. Mais le samedi 21 mai 2016, Cédric Mahieu, alcoolique et qui ne cessait de menacer son ex-épouse, avait reçu un avis de passage d'huissier lui signifiant la réduction de cette garde, alors que la petite était chez lui ce week-end-là.

Il s'enfuit abandonnant le corps sur son lit

Il dit avoir alors noyé dans la baignoire la fillette - l'autopsie évoque plutôt un étouffement. Le lundi, il s'était enfui, abandonnant le corps rhabillé sur son lit. Léa avait été découverte le même jour par son oncle qui partageait le logement, lorsque Blandine s'était inquiétée qu'elle ne soit(...)


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