Pénurie de carburants : près de 15 % de stations sont en difficulté, de plus en plus en rupture totale

À la veille d’une sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, de plus en plus de stations-service sont concernées par des ruptures partielles ou totales de carburant. Certains départements sont plus touchés que d’autres.

À la veille d’une nouvelle journée de grève contre la réforme des retraites, l’approvisionnement en carburants est de plus en plus compliqué, note Le Figaro selon qui le nombre de stations en difficulté atteint désormais un record depuis le début du mouvement. En cause, les grèves dans plusieurs raffineries du pays, mais aussi dans certains des 200 dépôts. Ce dimanche, 15,6 % de stations-service étaient en rupture d’essence sans plomb (SP95, SP98) ou de gazole. Dans 52 départements, au moins 10 % des stations sont en rupture totale ou partielle.

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Si l’on prend en compte les données du site participatif Pénurie mon essence, ce lundi, 1 160 stations sont en rupture partielle et 679 en rupture totale. Si la situation est tendue dans les Bouches-du-Rhône avec la moitié des stations à sec, le département le plus en difficulté reste la Loire-Atlantique avec des ruptures dans 58 % de stations, dont plus de 44 % totalement à sec. Tout l’ouest du pays est touché, de la Bretagne à la Normandie, en passant par les Pays de la Loire.

Dans le sud, outre les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes, le Vaucluse ou encore le Gard, le sud-ouest comment aussi à subir les effets des blocages avec plus de 10 % de stations en difficulté.

Des salariés de raffineries réquisitionnés

C’est le cas de la Haute-Garonne (35 %), du Lot (20 %), de l’Hérault (28,8 %) ou de l’Aude (25 %). Même ...

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