En ovalie, les clubs français lâchent les ronds

Top 14. Sans regarder à la dépense, le Racing, RC Toulon et Bordeaux-Bègles s’offrent des stars venues d’Australie ou de Nouvelle-Zélande.

On ose espérer que les têtes de pont du Top 14 de rugby ne viendront pas crier famine d’ici deux saisons, le terme des fastueux contrats dévoilés cette semaine et touchant le nec plus ultra de ce que l’hémisphère Sud peut sortir en matière de joueur de rugby : l’arrière Adam Ashley-Cooper (104 sélections avec l’Australie) qui signe pour l’Union Bordeaux-Bègles à compter du 1er décembre 2015, l’ouvreur all-black Dan Carter (élu deux fois meilleur joueur du monde par la Fédération internationale) qui débarque au Racing Paris dans le même timing, le centre néo-zélandais Ma’a Nonu et l’ailier Napoleoni Nalaga qui rejoignent le Rugby Club de Toulon… en attendant, qui sait, le fabuleux arrière australien Israel Folau, sur le marché tout comme son compatriote Will Genia, le meilleur demi de mêlée de la planète rugby aujourd’hui.

Mais quelle mouche pique le Top 14 ? Cette manne s’explique déjà par le fait que les joueurs laisseront la Coupe du monde derrière eux en novembre 2015 : un joueur australien, sud-africain ou néo-zélandais qui s’exile étant un joueur qui n’est plus sélectionnable aux yeux de sa fédération, Ashley-Cooper et consorts tourneront la page de leur vie sous le maillot springbok ou all-black avec moins de regret que s’ils avaient eu la carotte d’un Mondial à disputer. L’arrière wallaby a 30 ans, Carter et Nonu ont 32 ans: l’heure de faire un dernier gros contrat est venue, d’autant qu’ils devront de toute façon laisser la place aux jeunes dans leur sélection respective.

Ce qui pose question : quel intérêt pour un club hexagonal d’engager un joueur cher et dont la carrière est plutôt derrière lui, l’usure étant par ailleurs exponentielle dans un sport aussi physique que le rugby ? Carter sera officiellement payé 1,1 million d’euros par an, plus sûrement autour de 1,6 million, une somme qu’il faut plus que doubler si l’on (...)

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