Ouragan Hélène, guerre en Ukraine, Albanie : les informations de la nuit
Avec plus de 110 morts aux États-Unis, l’ouragan Hélène prend un tour politique. Alors qu’au moins 118 personnes ont perdu la vie et que 600 autres manquent encore à l’appel, la catastrophe s’est invitée lundi dans la campagne présidentielle. “L’État fédéral n’est pas réactif”, a fustigé Donald Trump, en visite dans l’État pivot de Géorgie, touché par l’ouragan. Le candidat républicain avait plus tôt accusé le gouvernement et les autorités démocrates de Caroline du Nord de “ne pas aider délibérément les gens dans les zones républicaines”. “Il ment”, a rétorqué le président américain, Joe Biden. Trump a aussi accusé sa rivale démocrate, Kamala Harris, d’avoir continué à collecter des fonds pendant l’ouragan et de ne pas s’être rendue dans les zones les plus touchées par Hélène. La vice-présidente a interrompu sa campagne pour tenir lundi une réunion sur la catastrophe et assuré qu’elle se rendrait bientôt sur place. “La question de savoir quand se rendre dans une zone sinistrée préoccupe les politiques depuis plusieurs élections”, note The Washington Post. “En 2005, Bush avait été critiqué après avoir été photographié en train de regarder par la fenêtre de [son avion] les dégâts causés par Katrina”. Il peut être “compliqué de planifier la visite” d’un président, car la lourde logistique nécessaire peut perturber les efforts d’aide aux victimes, souligne le Washington Post.
Russie : explosion des dépenses militaires russes en 2025. Le projet de loi budgétaire dévoilé lundi prévoit une envolée de 30 % des dépenses de la défense l’an prochain, confirmant la détermination du Kremlin à poursuivre son offensive en Ukraine. Elles devraient atteindre près de 13 500 milliards de roubles (environ 130 milliards d’euros au taux actuel). Le budget militaire national avait déjà explosé de près de 70 % en 2024, représentant cette année, avec les investissements de sécurité, 8,7 % du PIB, selon Vladimir Poutine, une première dans l’histoire moderne de la Russie. “L’investissement massif de la Russie dans son armée inquiète les planificateurs de guerre européens qui estiment que l’Otan a sous-estimé la capacité de la Russie à mener une guerre sur le long terme”, rappelle The Guardian.
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