Les Ougandais réclament des capotes plus grandes

Les préservatifs (ici, des capotes masculines) restent le seul moyen de ne pas contracter d'infection sexuellement transmissible.

Des députés ougandais ont constaté que de nombreux hommes se plaignaient que les préservatifs étaient trop petits pour eux. Ce problème peut inciter à ne pas en utiliser, ce qui favorise la propagation du sida.

Les préservatifs disponibles en Ouganda sont trop petits pour les «organes» de nombreux Ougandais, ont averti des députés de retour d’une tournée dans le pays, redoutant que ce problème de taille favorise la propagation du sida. Lors de cette tournée, dans des zones particulièrement touchées par l’épidémie, la commission parlementaire sur le VIH-sida a reçu de nombreuses plaintes d’Ougandais concernant la taille unique des préservatifs, apparemment pas adaptée à leur morphologie, ont indiqué plusieurs de ces membres à la télévision NTV-Uganda.

Dans certaines régions, «il est prouvé que les gens ont de plus gros organes sexuels et il devrait donc être envisagé de leur fournir des préservatifs plus grands», a estimé le député Tom Aza, membre de la commission. «Quand ils passent à l’action, lors d’une activité sexuelle, évidemment avec la pression, ça éclate», a-t-il expliqué à NTV.

Son collègue Merard Bitetkyerezo a rapporté que «certains jeunes se plaignent que les préservatifs qu’on leur donne sont trop courts, leurs organes n’y entrent pas». Sarah Netalisile, autre membre de la commission, s’est inquiétée que ce problème de taille «expose nos jeunes garçons et filles, et tous les utilisateurs de préservatifs, au risque de contracter le VIH et le sida». NTV-Uganda a rapporté que les députés allaient réclamer que les fabricants et les distributeurs fournissent plus de préservatifs et de plus grandes tailles.

En 2006, une étude menée par le Conseil indien de la Recherche médicale avait conclu, à l’inverse, que 60% des Indiens avaient un pénis de 2,4 cm inférieur à la taille des préservatifs des marques internationales vendues en Inde, et que pour 30% cet écart atteignait 5 cm.

A la faveur d’un programme réussi de sensibilisation, prônant notamment l’utilisation (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Direct - Cameron : «Il est temps d'avancer ensemble»
Irak : première frappe française contre l'Etat islamique
Fin de partie en Ecosse
Moscou envisagerait de couper internet en Russie en cas de guerre
Ecosse : un «vote historique» pour la presse anglo-saxonne