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Orban et son épouse sur la tombe de Nagy

Viktor Orbán et son épouse, Anikó Lévai, ont déposé dimanche une rose blanche sur la tombe du défunt Premier ministre Imré Nagy. Nagy avait été accusé de trahison pour avoir soutenu l'insurrection populaire de Budapest en 1956 et organisé le résistance face aux troupes de l'URSS. Il a été exécuté deux ans plus tard. Et c'est à partir de ce moment là, qu'il a été considéré comme un héros national. Le geste d'Orban en ce dimanche a donné le coup d'envoi d'une année de commémoration du 30e anniversaire du changement de régime en Hongrie. Il y a trente ans, le même Viktor Orbán était considéré comme un espoir pour la démocratie et la liberté en Europe de l'Est. En septembre dernier pourtant, le Parlement européen a voté en faveur d'une proposition invitant le Conseil à déterminer l'existence d'un risque évident de violation grave par la Hongrie de l'État de droit et de la démocratie. Les eurodéputés ont demandé à une large majorité aux Etats européens de déclencher l’article 7 des traités de l’Union européenne. Une procédure aussi exceptionnelle que stigmatisante pour Orban.