Orano signe un accord avec la Mongolie pour diversifier ses approvisionnements en uranium

Lors de la rencontre entre la délégation française composée du ministre délégué du Commerce extérieur Laurent Saint-Martin et le Premier ministre de la Mongolie Luvsannamsrain Oyun-Erdene, le 17 janvier 2025 à Oulan-Bator, pour l'exploitation de mines d'uranium au sud-ouest de la Mongolie par le groupe français Orano.

Le groupe public français Orano vient de signer avec la Mongolie un accord pour l'exploitation d'une nouvelle mine d'uranium. Cette signature, qualifiée d'historique, se faisait attendre depuis près de deux ans.

Située entre la Chine et la Russie, la Mongolie possède de nombreuses ressources. On trouve dans son sous-sol du cuivre, du charbon, de l’or, du fer, des terres rares et du pétrole. Le pays occupe aussi la 10e place mondiale en termes de ressources en uranium. C’est la raison pour laquelle le groupe public français Orano, anciennement Areva, vient de signer avec le gouvernement mongol un accord pour l’exploitation d’une nouvelle mine d’uranium dans ce pays. Il s’agit d’un gisement de Zuuvch-Ovoo au sud-est de la Mongolie.

C'est au retour du G7 à Hiroshima en mai 2023 qu'Emmanuel Macron s'est arrêté à Oulan-Bator pour une visite d’État, une première depuis 1965. L'objectif du président français était clair : consolider les relations entre les deux pays. Mais aussi accélérer l'exploitation de ce nouveau gisement par Orano.

Le groupe français se veut irréprochable

Dans l’accord scellé aujourd’hui avec Oulan-Bator, Orano s’engage à respecter « les standards internationaux et les meilleures techniques en matière de sécurité, de sûreté et d’environnement. »


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