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Or : pourquoi ces pays en achètent à tour de bras, quand d’autres le délaissent

Le cours de l’or tangue. Alors qu’il avait inscrit un pic à 1.960 dollars l’once début février, le prix de la “relique barbare” est revenu à 1.870 dollars. Après son imposant rally des derniers mois, le cours du métal jaune a décroché sur fond de sursaut d’orgueil du dollar et de nette remontée des taux réels (les taux à 10 ans moins les anticipations d’inflation à moyen terme) aux Etats-Unis, dopés par des données économiques mitigées (le rapport sur l’emploi a montré la solidité du marché du travail) qui alimentent les craintes d’un reflux plus lent qu’espéré de l’inflation (et donc des taux directeurs de la Fed).

En effet, quand le billet vert (la devise des Etats-Unis) s’apprécie, l’or (coté en dollars) se renchérit mécaniquement pour les acheteurs munis d’autres devises. Et comme l’or ne génère pas de revenu (la hausse de son cours est le seul vecteur d’enrichissement pour l’investisseur), il pâtit évidemment d’arbitrages favorables aux placements alternatifs (obligations d’Etat) en cas de remontée des taux réels. Au-delà de ces vents contraires à court terme, certains pays n'hésitent pas à accumuler de l’or, pour diverses raisons, tant économiques que géopolitiques. Inversement, des Etats ont vendu d’importantes quantités d’or. Tour d’horizon.

Les achats d’or des banques centrales ont atteint en 2022 (notamment au second semestre) des niveaux (1.136 tonnes d'or) inédits depuis 1967, sur fond de forte demande mondiale de métal jaune (+18% l’an dernier, à 4.741 tonnes, au plus (...)

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