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Opinion. Face au terrorisme au Sahel, après les promesses, il est temps de passer aux actes

En sommet virtuel avec les présidents des pays du Sahel les 15 et 16 février, Emmanuel Macron a promis de “décapiter” les groupes terroristes. Il a annoncé que Paris ne se désengagerait pas de la lutte contre le terrorisme dans la région et le Tchad a promis 1 200 soldats supplémentaires. Des déclarations à saluer, estime cet éditorialiste burkinabé, mais qui ne suffisent pas.

Le sommet de N’Djamena se termine sur une note de satisfaction, d’autant que le président français, Emmanuel Macron, a annoncé qu’il n’y aura pas de réduction des effectifs militaires français dans la zone. L’autre annonce forte que l’on retiendra de cette rencontre au sommet des dirigeants de ces pays durement frappés par le terrorisme est l’envoi de 1 200 soldats tchadiens dans le “triangle de la mort”, aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Une zone [dite des “trois frontières”] clairement identifiée comme le foyer le plus ardent des activités de l’hydre terroriste.

Il s’agira donc, pour les “boys” du président tchadien Idriss Déby, de ne pas laisser de répit aux mauvais garçons du désert sur le terrain, et de continuer l’œuvre de Barkhane qui songerait à se consacrer désormais à la chasse au gros gibier en vue de chercher à décapiter la bête immonde. Une nouvelle plutôt bonne pour les populations du Sahel d’autant que la réputation des soldats tchadiens en matière de bravoure dans la traque des terroristes est loin d’être surfaite.

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