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Opinion. Au Mali, “bonne arrivée et bonne chance, monsieur le président”

Ce vendredi 25 septembre, Bah N’Daw, le président de la transition malienne, est investi. C’est un nouveau départ pour le Mali, un mois après le coup d’État, se félicite depuis le Burkina Faso cet éditorialiste, mais les défis sont immenses.

Il s’appelle Bah N’Daw. Il est le successeur désigné d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) au palais de Koulouba, pour une période transitoire de 18 mois, après le coup de force du 18 août dernier conduit par le colonel Assimi Goïta et ses camarades de Kati, qui a déposé [le président malien], au détour d’une forte contestation populaire.

Celui qui fut autrefois aide de camp du défunt président Moussa Traoré et qui prend aujourd’hui les commandes du Mali est un septuagénaire retraité de l’armée de l’air. Loin d’être un novice en politique, le natif de San, dans la région de Ségou, a déjà fait ses armes dans des exécutifs précédents, notamment en tant que ministre de la Défense et des Anciens Combattants en 2014 sous IBK.

Sa prestation de serment qui se tient ce 25 septembre dans la capitale malienne vient fermer officiellement la parenthèse d’un feuilleton politico-militaire sur fond de pressions diplomatiques, en même temps qu’elle déclenche le compte à rebours de la transition devant aboutir au retour à l’ordre constitutionnel normal sur les rives du Djoliba [nom du fleuve Niger en mandingue].

La transition sur les rails

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’accouchement aura été quelque peu au forceps, mais les Maliens y sont parvenus quand même. Et un peu plus d’un mois après la chute du

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