Opération séduction de la SNCF : ne dites plus TGV, mais dites in-OUI

Une rame de TGV "Océane", de la SNCF, à la gare Montparnasse à Paris, le 14 septembre 2016

Les utilisateurs du TGV auront dès juillet le choix entre l’offre low-cost Ouigo, et l’offre classique, baptisée in-OUI, et pour laquelle la SNCF, qui vise 15 millions de nouveaux passagers grande vitesse d’ici 2020, promet de franchir un «cap de qualité de service».

Le TGV est out. Les utilisateurs des trains à grande vitesse auront en effet dès le 2 juillet avec l'ouverture des lignes Paris-Bordeaux le choix entre l’offre low-cost Ouigo, et l’offre classique, baptisée in-OUI, et pour laquelle la compagnie, qui vise 15 millions de nouveaux passagers grande vitesse d’ici 2020, promet de franchir un «cap de qualité de service». L'«arme de conquête» de l’opérateur ferroviaire pour séduire ces passagers supplémentaires, explique le président de la SNCF Guillaume Pepy, c’est en premier lieu les TGV low-cost Ouigo, lancés en 2013 et dont la moitié des passagers ne prenaient pas le train auparavant.

Découvrez dès lundi l'identité de la nouvelle expérience de voyage par TGV baptisée inOUI. #sncfditoui #sncf https://t.co/tjERQNBkUU

— Rachel Picard (@RPicard_SNCF) 26 mai 2017

15 millions de nouveaux passagers

Pour atteindre l’objectif «très ambitieux» de 15 millions de nouveaux passagers - il y en a 105 millions actuellement - Ouigo sera beaucoup plus largement déployé sur le réseau à grande vitesse, pour passer de 5 à 25% du trafic TGV. La SNCF estime que les nouveaux clients viendront pour moitié de l’avion, pour moins d’un quart du covoiturage, et le tiers restant n’aurait pas voyagé. Autre nouveauté pour Ouigo, alors que les départs depuis les gares éloignées des centres-ville étaient l’une des clés de ces TGV low-cost, dans le but de réduire le coût du billet, ils partiront également des gares principales à partir de 2018.

Mais le plus gros changement doit venir de l’offre TGV classique, qui va prendre le nom d’in-OUI et doit «passer un cap de qualité de service», une annonce qui ce matin fait pas mal réagir à l'image de ce tweet de l'ancienne ministre (...)

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