Opération « filière morte » dans les ports français : les raisons de la colère

Les professionnels du secteur dénoncent des « réglementations européennes inadaptées » (photo d'illustration).  - Credit:Nicolas Créach / MAXPPP / PHOTOPQR/LE TELEGRAMME/MAXPPP
Les professionnels du secteur dénoncent des « réglementations européennes inadaptées » (photo d'illustration). - Credit:Nicolas Créach / MAXPPP / PHOTOPQR/LE TELEGRAMME/MAXPPP

Pour la première fois, le Comité national des pêches a appelé à une opération « filière morte » dans tous les ports français à partir de ce jeudi 30 mars, afin d'exiger du gouvernement des réponses à une série « d'attaques » qui fragilisent le secteur, dans un climat de tensions jamais vu depuis la crise du Brexit. Les professionnels dénoncent des « réglementations européennes inadaptées », notamment un plan d'interdiction de la pêche de fond dans les aires marines protégées d'ici à 2030, et la décision du Conseil d'État imposant d'ici à six mois la fermeture de certaines zones en pêche en Atlantique, afin de préserver les dauphins, dont les échouages se sont multipliés.

Lors d'une réunion ce mardi en visioconférence avec le président du Comité national Olivier Le Nézet et ceux des comités régionaux, le secrétaire d'État, Hervé Bazille, leur a fait part de sa « solidarité » et a annoncé une visite en Vendée pour y rencontrer « pêcheurs, mareyeurs et élus locaux ».

Une aide gazole

« Avec les représentants des pêcheurs, nous avons trois priorités : renforcer le travail collectif, accélérer, simplifier. Renforcer le travail collectif pour continuer à porter le combat auprès de la Commission, dont la communication (sur l'arrêt des chaluts de fond dans les aires protégées, NDLR) a été un véritable coup de massue et doit être retirée », a-t-il déclaré.

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