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Onze ans après l'effondrement de la scène de Madonna, jusqu'à un an de prison requis

La scène prévue pour un concert de Madonna en 2009, au stade Vélodrome, s'était écroulée, provoquant la mort de deux personnes.
La scène prévue pour un concert de Madonna en 2009, au stade Vélodrome, s'était écroulée, provoquant la mort de deux personnes.

Le parquet de Marseille s'est prononcé. Au procès de l'effondrement mortel de la scène prévue pour un concert de Madonna en 2009, au stade Vélodrome, le parquet, qui a dénoncé « une accumulation de fautes graves », a requis jeudi 15 octobre des peines allant jusqu'à un an de prison ferme et 150 000 euros d'amende. Ce 16 juillet 2009, sur la pelouse du stade Vélodrome, « on était plus dans le montage d'un cirque sur une place de village qu'à celui de la scène d'une tournée mondiale », accuse Michel Sastre, le premier des deux procureurs qui se sont succédé devant le tribunal correctionnel de Marseille. « Ici, ce n'est même pas "responsable mais pas coupable", c'est "ni responsable ni coupable", et personne ne change rien ! » poursuit le procureur, à destination des sept prévenus et de leurs entreprises respectives, dont Live Nation France, la filiale française du géant américain des concerts.

Deux morts, Charles Prow, un jeune Anglais de 23 ans, et Charles Criscenzo, un Aixois de 52 ans, et huit blessés, dont l'un, Giuseppe Di Silvestro, va se suicider deux ans plus tard : en s'effondrant, peu après 17 heures, le toit de la scène fait un carnage. Dans ce dossier très technique, les experts judiciaires affichent une certitude : la chute du toit est la conséquence directe du mauvais placement de l'élingue utilisée par une grue pour hisser l'un des angles du toit, après la panne de deux treuils. Ce câble aurait entraîné la rupture brutale d'une des poutres méta [...] Lire la suite