OM-OL: "Il faut protéger les joueurs", Di Meco inquiet après l’absence de sanctions liées aux incidents
"Je ne sais pas si on se rend compte que notre coach a failli perdre un œil." A l’image de Corentin Tolisso, l’incompréhension et la colère dominent toujours dans les rangs de l’Olympique Lyonnais. Déjà choqués par le caillassage de leur car et de ceux de leurs supporters sur le chemin menant au stade Vélodrome avant un OM-OL le 29 octobre, l’OL a à nouveau déchanté ce vendredi.
En cause les décisions de la LFP de rejouer l’Olympico le 6 décembre au Vélodrome, avec du public ainsi que l’absence de sanction. "Je trouve ça vraiment fou qu'il n’y ait aucune sanction", s’est fâché le milieu de terrain des Gones, vendredi à deux jours d’un déplacement à Rennes.
"Et l’année prochaine?"
Cette colère, Eric Di Meco la comprend. "Il faut protéger les acteurs et eux n’ont pas été protégés ce soir-là, rappelle l’ancien arrière gauche de l’OM dans le Super Moscato Show. C’est normal que le petit Tolisso réagisse comme ça." Le membre de la Dream Team espère que "tout sera fait pour protéger les joueurs sera fait comme il faut a niveau des autorités" pour le déplacement du 6 décembre… Si les Lyonnais se déplacent. Un boycott n’est pas à exclure. "Et l’année prochaine", interroge Eric Di Meco, très préoccupé pour l’avenir du football français.