OM-Brest: Marcelino explique ce qui ne lui a pas du tout plu malgré la victoire
Longtemps passif et très terne, l'OM a au moins su se montrer efficace ce samedi pour battre Brest (2-0) au Vélodrome lors de la 3e journée de Ligue 1, dont les Marseillais occupent provisoirement la première place aux côtés de Monaco. Avec trois matchs joués, les Marseillais à la tête d'un pécule de sept points et même s'ils n'ont pas été acquis contre des cadors (Reims, Metz et Brest), ils sont une bonne base pour une équipe refaite du sol au plafond à l'intersaison et dont l'identité reste encore très incertaine.
Les trois points sont bien sûr les bienvenus et Marcelino a tout de même quelques satisfactions à retirer du succès - la montée en puissance de Renan Lodi et l'activité de Jordan Veretout, par exemple -, mais la copie d'ensemble reste très mitigée. Il n'y a ainsi eu qu'un seul bon moment dans la très pauvre première période de l'OM et il est venu très vite, dès la 4e minute, avec l'ouverture du score signée Chancel Mbemba, qui a parfaitement repris de la tête un impeccable coup franc excentré de Veretout. La suite a été laborieuse. Contre des Brestois qui ont pris de l'assurance au fil des minutes, les Marseillais ont laissé le ballon à l'adversaire et l'ont aussi énormément perdu, les rares fois où ils en avaient le contrôle.
"Mauvaise organisation" et "trop de pertes de balles"
Après quelques progrès entrevus au match retour contre le Panathinaïkos (2-1) et à Metz (2-2), on a alors cru retrouver l'OM du match aller en Grèce (défaite 1-0), jouant à un rythme d'équipe vétérans et incapable de créer du danger. "Nos difficultés ne sont pas liées à une question de système. On a bien commencé mais on a très vite perdu des ballons faciles. A partir de là, on a été coupés en deux et le rival a été dangereux sur des contre-attaques. On était vraiment très séparés, avec les quatre joueurs offensifs très loin des autres qui étaient dans leur camp. Et défensivement, on arrivait trop tard sur le ballon. En première période on a eu une mauvaise organisation, trop de pertes de balles et Brest a été meilleur", a analysé Marcelino en conférence de presse.
"C'est lié aux mouvements et à l'occupation des espaces. Ces pertes de balles nous ont fait sortir du match. C'est la première fois qu'on fait ça. Pau Lopez nous a aussi tenu en vie en première période, quand le rival a été supérieur. Ca a été mieux en deuxième période et après le deuxième but, on a été l'OM qu'on veut être, avec moins de pertes de balles, plus de précision, des joueurs plus proches les uns des autres... Si on avait été mauvais tout du long, je serais inquiet. On a beaucoup d'occasions. Ce qui nous manque c'est la continuité au moment d'attaquer et d'avoir moins de pertes de balles. On a vu que quand on arrivait à combiner, à faire cinq ou six passes, on créait du danger. Je savais avec certitude que la première période avait été la plus mauvaise qu'on a jouée et on savait que la deuxième serait meilleure. C'est ce qui s'est passé", a insisté l'entraîneur espagnol de l'OM.