Olivier Véran affirme que les numéros verts "ne peuvent pas être pour solde de tout compte"
Apolline de Malherbe reçoit Olivier Véran, porte-parole du Gouvernement, dans "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC, ce vendredi 6 janvier 2023.
Apolline de Malherbe reçoit Olivier Véran, porte-parole du Gouvernement, dans "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC, ce vendredi 6 janvier 2023.
Implication - La Russie ne veut pas laisser Anthony Blinken, qui doit rencontrer Benjamin Netanyahu dans la semaine, user seul de son influence
Voici - Le comédien et metteur en scène Gérard Caillaud est mort à l’âge de 76 ans
Dans une tribune au JDD, la secrétaire d'Etat chargée de l'Economie sociale et solidaire et des députées de la majorité expliquent pourquoi cette réforme protège les femmes qui vont prendre leur retraite « après une carrière hachée, à temps partiel, avec un petit salaire ».
Les syndicats appellent à de nouvelles manifestations massives mardi, mais la Première ministre s'est montrée ferme dimanche sur le report de l'âge de départ qui n'est "plus négociable".
Voici - Mike Horn : son passé militaire trouble en Afrique du Sud fait polémique
La Banque interaméricaine de développement (BID) tire la sonnette d’alarme sur le niveau élevé d’endettement des pays d'Amérique latine et des Caraïbes. Selon un rapport de la banque, la dette privée comme publique des pays de la région atteint désormais 5 800 milliards de dollars contre 3 000 milliards il y a 15 ans. La dette cumulée des pays d’Amériques Latine est devenue préoccupante, estime la BID. Elle atteint en effet 117% du PIB de tous ces pays. Elle était de 3 000 milliards en 2008. La
INFO BFMTV - Le fils du ministre de la Justice avait été placé vendredi en garde à vue à Courchevel, en Savoie pour des soupçons de "violences conjugales".
Sur le Tricastin, le plus grand complexe nucléaire d'Europe situé dans le sud de la France, le français Orano va augmenter ses capacités de production d'uranium enrichi, composant stratégique pour alimenter des réacteurs du monde entier: depuis la guerre en Ukraine, l'uranium russe a moins la cote.Ce complexe industrialo-nucléaire de 6,5 km2 aux allures de Fort Knox abrite un "secret bien gardé": la production de l'uranium enrichi, ou l'ultime étape avant la fabrication du combustible nucléaire qui sera chargé dans les réacteurs pour générer de l'électricité.Dans l'unité d'enrichissement Georges-Besse II, le téléphone portable reste sagement au vestiaire par crainte d'espionnage industriel et la conception de l'outil d'enrichissement est "classifiée". Elle n'est "connue que de +ceux qui doivent en connaître+", résume le chef d'installation, Kévin Longuet de la Giraudière.Derrière des portes lourdement blindées, le minerai d'uranium une fois purifié et converti (transformé chimiquement) est introduit sous forme gazeuse dans des centrifugeuses tournant à très haute vitesse pour obtenir une concentration commerciale de l'ordre de 4%.Après plusieurs semaines d'enrichissement, il peut alors être envoyé à l'état solide vers des fabricants qui vont conditionner le combustible pour son utilisation en centrale. Les cylindres d'uranium enrichi produit sur le site permettent d'alimenter en courant 90 millions de foyers par an, l'équivalent de la population de la France, Allemagne et Royaume-Uni, réunis, avance-t-on à Orano.Avec 12% de parts de marché mondial de l'enrichissement et 60 clients dans le monde, dont l'énergéticien Electricité de France (EDF) et la Corée du Sud, Orano (ex-Areva) est déjà un important acteur du marché. Mais la guerre en Ukraine a aiguisé de nouveaux appétits.Dans la foulée de l'invasion russe, Orano a relancé un projet d'agrandissement de son usine d'enrichissement inaugurée en 2010, pour un investissement estimé entre 1,3 et 1,7 milliard d'euros. Comme pour tout projet à enjeu environnemental, le public est appelé à débattre de cette possible extension sous l'égide de la Commission nationale du débat public, du 1er février au 9 avril. Or pour Greenpeace, ce projet ne "fait que remettre une pièce dans la machine". "La filière continue à produire des combustibles qui vont devenir des déchets dangereux pendant des milliers d'années", souligne Pauline Boyer, chargée de campagne "nucléaire". - Nouvelles routes de l'uranium? -En poussant les murs, Orano, qui travaille de l'uranium venu de mines au Niger, au Canada ou au Kazakhstan, compte augmenter ses capacités d'enrichissement d'un tiers et peut-être faire bouger les routes de l'uranium.Le marché qui ne compte que quatre acteurs "enrichisseurs", se partage entre le russe Rosatom (43%), premier exportateur, le groupement européen Urenco (31%), le chinois CNNC, qui sert son marché intérieur, et Orano, indique celui-ci.Situé à proximité de la centrale nucléaire EDF du Tricastin, le site Orano est le seul en France à réaliser la conversion et l'enrichissement d'uranium à des fins civiles.Même si l'uranium n'est à ce stade pas visé par des sanctions internationales liées à la guerre en Ukraine, Orano parie sur le fait que des clients "cherchent des alternatives pour moins dépendre de l'uranium russe". "Depuis la guerre en Ukraine, on a réexaminé cette extension, parce que des clients notamment américains nous ont contactés", indique François Lurin, directeur du site d'Orano Tricastin.Le marché américain est prometteur: le plus gros parc nucléaire du monde avec 93 réacteurs utilise 20% d'uranium enrichi d'origine russe, selon le ministère américain de l'Energie, le DOE. A la fin de la concertation publique, Orano devra toutefois obtenir des contrats commerciaux fermes et le feu vert de son conseil d'administration pour valider le projet.Pour l'heure, les Etats-Unis martèlent qu'ils veulent renforcer leur indépendance avec de l'énergie "Made in USA". Le ministère américain de l'Energie (DOE) envisage une ébauche de proposition pour stimuler la production domestique d'uranium moyennement enrichi: celle-ci serait financée avec des crédits de l'Inflation Reduction Act (IRA), un plan massif largement consacré au climat, comme une alternative aux approvisionnements russes existants.Orano qui vise un début de mise en service de l'extension en 2028, avance la carte d'un déploiement rapide de ses nouvelles capacités pour peser dans les tractations. jum-nal/cho/jbo/ial/
DRAME - D’importants moyens de secours ont été déployés et plusieurs heures ont été nécessaires pour maîtriser et faire cesser l’incendie
Le réseau social chinois a confirmé que le compte du président a été temporairement inaccessible vendredi soir, sans toutefois donner d'explication.
VOICI - Astérix et Obélix : pourquoi il y a eu de nombreux blessés sur le tournage du film
REPORTAGE. Sous la houlette de cet illustre artiste, le Bénin fait du Tour du Gabon un terrain d’apprentissage pour ses coureurs cyclistes en progrès constant.
Trois personnes ont été tuées et au moins quatorze blessées ce samedi dans une frappe russe sur Konstantynivka, dans l'Est de l'Ukraine. Moscou accuse pour sa part Kyiv d'avoir ciblé un hôpital.
VOICI : Blackpink : qui sont les membres du groupe sud-coréen qui a enflammé le Gala des Pièces jaunes ?
Voici une sélection de 7 BD pour célébrer l’édition 2023 du plus grand festival BD du monde, qui fête cette année son 50e anniversaire du 26 au 29 janvier.
Après le suicide du jeune Lucas, dans les Vosges, quatre de ses camarades, âgés de 13 ans, vont être jugés pour harcèlement scolaire, annonce le parquet ce vendredi soir. Le jeune homme de 13 ans avait mis fin à ses jours début janvier après avoir été harcelé en raison de son homosexualité, selon ses parents.
Un protocole d'accord est soumis de 14H à 16H au vote des délégués du Congrès socialiste à Marseille, entérinant la victoire d'Olivier Faure comme premier secrétaire du PS, à l'issue de plusieurs jours de contestations internes.Selon la direction, le texte détermine que son rival Nicolas Mayer-Rossignol, sceptique vis-à-vis de l'alliance de gauche Nupes et qui contestait jusqu'à présent sa victoire, deviendra premier secrétaire délégué au côté de la maire de Nantes pro-Faure Johanna Rolland.Hélène Geoffroy, chef de file des anti-Nupes, prendra la présidence du conseil national, le parlement du parti. Des ajustements à la marge étaient encore en discussion à midi, au deuxième jour du Congrès, au Palais du Pharo."Nous sommes prêts à un accord", à l'issue d'un "échange transparent et démocratique", a expliqué Nicolas Mayer-Rossignol à la presse, après l'avoir présenté à ses partisans.Le maire de Rouen, critique sur l'alliance de gauche Nupes dont Olivier Faure est un artisan, a contesté pendant plusieurs jours la victoire du premier secrétaire sortant (avec officiellement 51,09%).M. Mayer-Rossignol dit incarner une ligne centrale, moins pro-Nupes que ne l'est celle d'Olivier Faure. Il ne cache pas ses réticences vis-à-vis de LFI et d'un accord qui a déçu beaucoup de socialistes.Interrogé par l'AFP pour savoir s'il reconnaissait que M. Faure était désormais sans conteste le premier secrétaire, il a défendu, sans précision, qu'il s'agissait d'une "gouvernance globale".Le terme "direction collégiale", qu'il souhaitait, n'a pas été retenu dans le texte, a précisé la direction.Les deux camps ont passé la nuit à négocier.- organigramme -Les discussions concernaient notamment la proposition d'Olivier Faure d'intégrer ses rivaux dans l'équipe de direction, mais en reconnaissance de sa victoire. "Il y a une architecture à construire dans le respect de ce que les militants ont exprimé", expliquait le chef des députés Boris Vallaud, c'est-à-dire un "équilibre des rapports de force" qui se traduit en "secrétaires nationaux thématiques" et dans "l’ordre dans l’organigramme".A l'issue d'un premier vote sur le texte d'orientation, Olivier Faure avait obtenu 49% des voix et le maire de Rouen autour de 30%, devant une troisième candidate, la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy (autour de 20%). Les négociations se sont notamment débloquées lorsque cette dernière, qui n'avait pas pu se maintenir et avait décidé de soutenir Nicolas Mayer-Rossignol, a indiqué qu'elle ne souhaitait pas intégrer la direction, mais rester dans l'opposition."Ils assument d'être la minorité, mais ne sont plus avec Nicolas Mayer-Rossignol, ce qui change la donne" et le rapport de force, explique une proche d'Olivier Faure."Notre but, c'est de rassembler les gens et de ne pas les écraser", a expliqué cette même source, alors que la guerre intestine que se livrent les deux camps a fracturé le parti et dégradé l'image du PS, déjà fragilisé par l'échec historique de sa candidate à la présidentielle, Anne Hidalgo (1,7%). Mais la proche du patron sortant du PS a souligné que chez les militants d'Olivier Faure, réunis vendredi soir, la tension avait été "forte", car ils étaient "remontés" après les accusations de fraudes dans le vote formulées par Nicolas Mayer-Rossignol.caz-bap/bpa/rhl
Au jour le jour, Marie Curie consignait ses travaux dans des carnets de moleskine. Dans ces indispensables outils de laboratoire se lit toute une vie de réflexions et de découvertes, jusqu'au moindre détail.
Documentaire - L’acteur se confie dans un nouveau documentaire qui a été présenté au festival de Sundance
Oleksandre Pogorielov remonte parfois la route qui mène à l'école de son village de l'est de l'Ukraine, où il a enseigné pendant plus de deux décennies. Mais au lieu de classes et de bavardages, il n'y a plus que des ruines silencieuses.Le bâtiment de l'école a été détruit en avril lorsque le hameau et la région environnante ont servi de ligne de front pour les combats entre forces russes et ukrainiennes.Aujourd'hui, cet homme de 45 ans n'y retourne que pour récupérer le matériel qui a survécu aux bombardements et enseigner à la poignée d'enfants restant dans une salle de classe de fortune, improvisée dans son salon."Que peut encore ressentir un enseignant quand on voit que tout est détruit?", lance Oleksandre en se tenant debout devant l'école en ruines, comme des dizaines d'autres bâtiments du village où il a grandi.Selon l'Unicef, des centaines d'établissements scolaires ont été endommagés ou détruits en Ukraine depuis le début de l'invasion russe, poussant des millions d'enfants à se replier vers l'enseignement en ligne.La Russie accuse, elle, l'armée ukrainienne d'utiliser des écoles et d'autres infrastructures civiles pour abriter ses troupes et stocker des munitions. Une pratique dont Moscou est aussi accusée.Le village de Chandrygolové, désormais vidé de la quasi-totalité de ses 1.000 habitants d'avant-guerre, mais qui compte encore 15 enfants, n'a plus accès à l'électricité ni à Internet.Malgré les difficultés, Oleksandre pense "qu'il vaut mieux donner des cours en présentiel". "Un médecin doit soigner ses patients et un enseignant doit enseigner aux enfants", ajoute-t-il.C'est pourquoi, lorsque l'école a été détruite, il a décidé de donner des cours chez lui, "pour que les enfants puissent interagir".- Seulement l'ukrainien -Désormais, chaque jour, quelques élèves se retrouvent dans le salon d'Oleksandre et de sa femme Larissa, tandis que des chats se prélassent près du poêle à bois et des canards cancanent dans la cour.Les murs du salon sont tapissés d'affiches récupérées dans le bâtiment de l'école, montrant l'alphabet et la syntaxe.Dans un coin se trouve un microscope que les élèves ont utilisé pour examiner des cellules pour une leçon de biologie. Des livres, certains tirés d'une cave près de l'école, sont empilés sur des étagères.Oleksandre enseigne à 11 élèves âgés de 4 à 16 ans la langue et la littérature ukrainiennes, la littérature étrangère, la biologie, la géographie et les mathématiques."Pour ce qui est des classes supérieures, ce serait difficile pour moi d'enseigner les mathématiques -- je devrais d'abord les apprendre moi-même", affirme-t-il en riant.La langue et la littérature russes faisaient autrefois partie du programme dans cette région majoritairement russophone. Mais plus maintenant.Lorsqu'on lui demande pourquoi, il répond: "Je ne sais pas, je n'enseigne plus que la langue et la littérature ukrainiennes maintenant".Selon lui, les parents ont soutenu le retrait du russe, mais le village est encore secoué, comme beaucoup d'autres communautés de la région de Donetsk, entre sympathies pro-ukrainiennes et pro-russes.- Avenir incertain -La plupart des quelques 120 élèves qui fréquentaient autrefois l'école du village sont aujourd'hui réfugiés en Europe, dans d'autres régions de l'Ukraine ou en Russie."Je ne peux pas parler pour les autres. Chacun a ses propres opinions", déclare Oleksandre à propos de la guerre. "Je ne peux même pas parler pour moi-même en ce moment. Je ne suis pas sûr de mes propres pensées", dit-il.Les cinq enfants présents lors d'un cours mardi parlaient un mélange d'ukrainien et de russe, mais ont rapidement admis que leur matière préférée était l'ukrainien.Chandrygolové a été repris par les troupes ukrainiennes en septembre 2022, mais les signes de la guerre y sont toujours présents.Oleksandre, 15 ans, parcourt trois kilomètres pour se rendre en classe. Sur des routes goudronnées, de peur de marcher sur une mine.Son camarade Dmytro ajoute sobrement que dans un village voisin, deux personnes sont mortes en activant un piège laissé par les soldats lors d'une promenade dans la forêt.Oleksandre Pogorielov espère pour autant qu'une certaine normalité reviendra dans le village, qui a obtenu un financement pour reconstruire l'école.Pour l'instant, il est le seul enseigner à aider ses élèves à atteindre leurs rêves.Oleksandre, l'adolescent, dit vouloir devenir policier, tandis que sa camarade Daria, 13 ans, espère travailler dans une banque. Mais leur enseignant est inquiet pour leur avenir."Je ne ferais pas ça si je ne m'inquiétais pas", souffle-t-il.sw/pop/bur/juf