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Olivier Faure réélu à la tête du PS

Le Premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure, le 8 juin 2016 - JOEL SAGET © 2019 AFP
Le Premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure, le 8 juin 2016 - JOEL SAGET © 2019 AFP

Olivier Faure vient d'être à nouveau élu numéro un du Parti socialiste à l'ouverture du Congrès de Villeurbanne, à l'issue d'un vote organisé jeudi de 17 à 22 heures pour près de 22.000 adhérents à jour de cotisation dans 2500 bureaux.

Le député de Seine-et-Marne, qui avait pris la tête du parti en 2018, a facilement disposé de sa seule concurrente, la maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, par 73,49% des voix contre 26,52%.

Une bonne nouvelle pour Anne Hidalgo

Cette réélection était une formalité au vu de la large victoire, à 72%, du texte d'orientation du Premier secrétaire sortant la semaine dernière.

Une nette victoire d'Olivier Faure qui laisse présager que la désignation de la maire de Paris pour la présidentielle se fasse facilement. La date reste toutefois inconnue.

Hélène Geoffroy, qui a beaucoup critiqué le premier secrétaire, dénonçant une "stratégie d'effacement" du parti depuis qu'il en a pris les rênes, a félicité son adversaire vendredi sur Twitter.

Anne Hidalgo, en déplacement de campagne vendredi au Creusot, s'est également dite "très contente" de la victoire d'Olivier Faure, pour lequel elle avait voté.

Attendue pour ce grand raout, la maire de Paris a finalement décliné l'invitation. "Je suis fidèle à mon parti, mais je suis libre", a-t-elle insisté auprès de l'AFP.

Des critiques

Le député de Seine-et-Marne, qui prononcera un discours dimanche, est pourtant critiqué dans sa gestion par quelques éléphants du parti, comme le maire du Mans Stéphane le Foll et le maire de Dijon François Rebsamen.
Ce dernier a notamment dénoncé le rétrécissement du PS, dont seulement 22.000 militants à jour de leur cotisation ont participé au vote du Premier secrétaire. Il a fustigé un "parti sectaire", où "nous ne pouvons plus débattre".

Même critique de la part de Stéphane Le Foll, qui brigue lui aussi l'investiture socialiste à la présidentielle, et réclame depuis plusieurs semaines un débat de fond. Il ne sera pas présent au congrès, a-t-il déjà annoncé. Pour l'insoumis Jean-Luc Mélenchon, lui aussi candidat en 2022 et ancien socialiste, Anne Hidalgo "méprise le congrès du PS qui l'investit", "du jamais vu dans l'histoire de ce parti".

Article original publié sur BFMTV.com