Olivier Faure « ne demande pas » la démission d’Adrien Quatennens

Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, le 19 mai, lors de la présentation du programme de la NUPES.
THOMAS SAMSON via Getty Images Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, le 19 mai, lors de la présentation du programme de la NUPES.

THOMAS SAMSON via Getty Images

Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, le 19 mai, lors de la présentation du programme de la NUPES.

POLITIQUE - Il y a ceux qui estiment que le député insoumis Adrien Quatennens, qui a admis des violences conjugales, doit quitter son mandat. Et il y a les autres. Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure fait partie de la seconde catégorie.

Invité sur franceinfo mercredi 21 septembre, le député de Seine-et-Marne n’a pas échappé à une question sur l’affaire qui secoue le monde politique, et plus particulièrement la NUPES. Et alors que la porte-parole du parti socialiste, Gabrielle Siry-Houari, a cosigné une tribune réclamant la démission de l’élu insoumis, le chef du PS s’y refuse, évoquant tour à tour « l’enquête de justice », le « contexte » ou encore les débats actuels.

« Moi je ne demande pas sa démission, je dis simplement qu’il a eu une sanction extrêmement sévère. Imaginez quand même que cet homme était le numéro deux, voire le numéro un de la France insoumise, et en quelques jours il est rentré dans une tourmente », a louvoyé Olivier Faure, donnant l’impression de voler au secours de son collègue de la NUPES.

Dans sa longue réponse alambiquée, le socialiste a donc également insisté sur le « contexte » de l’affaire Quatennens. « Est-ce que vous connaissez le contexte dans lequel cette violence s’est exprimée ? Sans doute avez-vous eu autour de vous des gens qui ont divorcé, ce n’est pas toujours très simple, et il y a parfois des échanges qui ne font pas dans la bienveillance réciproque », a rétorqué Olivier Faure, mêlant donc le conflit et la violence dans un couple.

« C’est une circonstance atténuante ? »

Ce qui lui vaut ce jeudi 22 septembre une avalanche de critiques. « Ah, ok. Donc le contexte de divorce, c’est une circonstance atténuante Olivier Faure ? », a interpellé sur Twitter l’historienne Élodie Jauneau, membre du collectif #RelèveFéministe, à l’origine de la tribune demandant la démission d’Adrien Quatennens.

« On marche sur la tête ! Non Olivier Faure, dans aucun contexte gifler sa femme est légitime. La gauche est en plein naufrage ! », s’est indignée sur Twitter Alexandra Masson, députée RN des Alpes-Maritimes, comme plusieurs élus du parti d’extrême droite, à l’image de Julien Odoul. Un retour de bâton dont se serait bien passée la gauche.

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