Olivier Bettati, un ex-UMP tête de liste Front national dans les Alpes-Maritimes

C’est confirmé : l’ex-UMP Olivier Bettati sera la tête de liste du Front national dans les Alpes-Maritimes aux régionales de décembre. Cet opposant à Christian Estrosi à Nice a été désigné mercredi sur proposition de la tête de liste régionale, Marion Maréchal-Le Pen. Solidement implanté dans les Alpes-Maritimes, il apportera au FN sa connaissance de l’UMP locale ainsi que ses réseaux. Et par là, quelques points qui pourraient faire la différence.

Issu de la famille gaulliste - version Pasqua -, Bettati est élu municipal et départemental depuis 1994. Son rêve le plus cher est de conquérir la mairie de Nice. Projet contrarié par Estrosi, sarkozyste historique qui s’est imposé en 2008 à la place du sortant UMP Jacques Peyrat.

Tout à son obsession de déloger Estrosi, Bettati s’était donc rapproché de Copé en 2012, après la défaite de Sarkozy. Egalement proche de la très copéiste députée et maire du Cannet Michèle Tabarot, il a joué un rôle essentiel dans la «victoire» de Copé sur Fillon lors de l’élection à la présidence de l’UMP. C’est en effet l’annulation des résultats du bureau de vote niçois, dont il assurait la coprésidence, qui avait permis d’inverser le résultat à l’avantage du maire de Meaux.

Sans surprise, le nom d’Olivier Bettati a été mêlé à celui de Bygmalion. En mars 2014, le Point révélait que l’agence avait facturé au conseil général des Alpes-Maritimes une formation de 6 100 euros pour trois journées de coaching. «Très cher, mais légal», avait commenté le président du département, Eric Ciotti.

Mais son zèle copéiste ne lui aura pas apporté grand-chose. En 2014, ses alliés à la tête de l’UMP se sont bien gardés de le soutenir à Nice. Après avoir quitté l’UMP, il avait formé une liste qui prétendait rassembler tous les déçus de «l’autocrate» Estrosi, y compris certaines personnalités de gauche. Il avait recueilli plus de 10 % des suffrages. Six mois plus tard, l’infatigable Olivier Bettati manquait de très peu (à trois voix) son élection au Sénat. Encore (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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