OL: "S’il faut aller parler aux joueurs…", Tony Parker explique son nouveau rôle au club
Non, Tony Parker ne veut pas s’asseoir dans le fauteuil de président de l’OL. L’ancien meneur des San San Antonio Spurs l’a rappelé, ce jeudi sur BFM Business, confirmant ainsi les dernières informations de RMC Sport. Mais que cache alors son retour au premier plan dans l’environnement du club de football?
"TP" avait surpris par sa présence au Groupama Stadium à la place de John Textor, propriétaire du club, le 5 novembre dernier lors du match face à Metz (1-1, 11e journée de Ligue 1). Il avait expliqué avoir été invité par Textor à s’y rendre. Ce qu’il a de nouveau affirmé ce jeudi, tout en assurant ne briguer aucun poste haut-placé dans l’organigramme du club, comme celui de Santiago Cucci, président exécutif sur le départ.
"On m’avait posé la question: pourquoi j’étais au match dans le siège de John Textor?", a-t-il rappelé sur BFM Business. "Il m’avait demandé d’aller au match et avait émis le souhait que je revienne dans le board d’Eagle, de l’OL. J’ai dit que je pouvais aider mais je ne peux pas contrôler les journalistes qui font des raccourcis et disent que je vais devenir président ou président-délégué Je n’ai jamais dit ça."
Que veut dire alors "aider"? "Donner des conseils dans le board", a-t-il répondu. S’il faut aller parler aux joueurs... En aucun cas, je ne serai là au quotidien, ni être président ou président-délégué. Ce ne sera pas mon rôle à l’OL."
Très proche de Jean-Michel Aulas, ancien patron de l’OL évincé par Textor en mai dernier, Parker a parfois été pressenti pour devenir son successeur (c’est surtout Aulas qui soumettait l’idée). Il avait pris du recul après la prise de pouvoir de Textor qui veut sortir le basket d’OL Groupe (qui détient des parts dans l’ASVEL, dont Tony Parker est l’actionnaire majoritaire). La présence de Tony Parker dans le fauteuil de John Textor pourrait aussi constituer un geste "amical" au moment d’entrer en négociations pour la LDLC Arena, que Textor veut vendre et Parker racheter. La présence du quadruple champion NBA constituerait par ailleurs un vrai plus avant une introduction en bourse.