Yahoo Actualités OL: un investisseur veut déjà quitter le club et réclame 75 millions à Textor
Un co-investisseur de l’OL veut déjà claquer la porte. Selon L’Equipe, la société Iconic, actionnaire d’Eagle Football, la holding de John Textor, a fait jouer son option de vente et souhaite récupérer les 75 millions d’euros versés pour participer à la finalisation du rachat du club. En décembre 2022, Iconic Sports de James Dinan (propriétaire de la franchise de NBA des Milwaukee Bucks) avait acquis 19% d’Eagle Football contre cette somme de 75 millions d’euros. Cela avait permis à Textor de boucler le long processus de vente du club en rachetant 78% du capital du club (il en détient 87% depuis août dernier).
Un accord n'aurait pas été honoré
Les raisons du départ souhaité par Iconic seraient liées à "un accord entre les deux associés qui n’aurait pas été honoré". Celui-ci concernerait le possible échec de la non-introduction en bourse d’Eagle par le biais d’une société d’acquisition à vocation spécifique (SPAC).
Cette nouvelle intervient dans un contexte très compliqué pour l’OL et Textor. Le club est actuellement dernier de Ligue 1 après sa nouvelle défaite sur le terrain de Reims (2-0), dimanche. Dans la foulée, John Textor a publié un nouveau communiqué en direction des supporters pour tenter de les rassurer, tout en apportant son soutien à l’entraîneur Fabio Grosso. Il a aussi promis aux supporters un mercato très actif en janvier en affirmant qu’il sera libéré des contraintes de la DNCG.
"Comme vous le savez, en janvier, nous n'aurons aucune limite en matière de gouvernance sur notre capacité à renforcer l'équipe, a-t-il promis. Soyez assurés que je NE permettrai JAMAIS à ce club de perdre son prestige."
Selon les échos de RMC Sport, les engagements ont de l’OL semblent avoir été tenus et devraient permettre, lors d’un prochain passage devant l’instance au mois de novembre – comme le jalonne le procès de fonctionnement de la DNCG pour tous les clubs professionnels – au club de voir passer le feu de rouge cet été à vert cet hiver. Ces mouvements ont, espère-t-on dans les bureaux à Décines, dû rassurer les instances sur les capacités du nouveau board à tenir ses engagements. Le retrait souhaité par cet investisseur pourrait-il impacter ces plans? Rien ne le dit pour le moment.
