OL: "C'est juste que le projet met un peu de temps à démarrer", Cucci réfute l'idée d'une "crise sportive"
Après la débâcle contre le PSG dimanche soir (4-1) lors de la quatrième journée de Ligue 1, le président exécutif de Lyon, Santiago Cucci, a réfuté l'idée d'une crise sportive. Le dirigeant a plutôt évoqué un projet qui met un peu de temps à démarrer pour des raisons extrasportives.
L'Olympique lyonnais est 18e et dernier du classement, une première depuis la première journée de la saison 1995-1996. "On est dans le dur mais je ne crois pas qu'il y ait une crise sportive c'est juste que le projet met un peu de temps à démarrer pour beaucoup de raisons et de sujets extrasportifs qu'on a géré. Ce n'est pas une excuse. Cette semaine a quand même été un cirque. On a parlé de beaucoup de choses mais pas forcément de sport", a dit Cucci devant la presse.
"Il y avait une coutume de ne pas parler le jour du match durant 36 ans et c'est pourtant ce qui s'est passé ce matin. Il faut avoir un peu de décence et avancer pour le projet du club", a-t-il ajouté en référence à l'intervention, dans l'émission Téléfoot, de l'ancien président et actionnaire majoritaire, Jean-Michel Aulas.
"Les supporters ont réagi mais ils ont raison"
Pour Santiago Cucci, "le chantier est à la hauteur de ce que nous pensions quand même". "Cela fait trois années sur quatre que l'OL n'est pas européen. Il y a forcément des conséquences. Et quand on veut reprendre un projet de club avec des ambitions européennes, cela ne se fait pas en six semaines", a-t-il expliqué. "On avance et on va s'améliorer pour continuer et porter ce maillot haut dans le championnat", a encore dit Santiago Cucci.
"Les supporters ont réagi mais ils ont raison. Ils sont frustrés et moi-même, je le suis. C'est normal qu'ils exigent qu'on se batte pour l'écusson. Notre projet est bâti sur le long terme et sur le centre de formation. Quand on sort du centre ce n'est pas pour rester deux ans dans le club. On reste quatre, cinq ans, on est fier du maillot et après, sans problème on va faire une carrière européenne", a souligné le dirigeant, sans citer le nom de Bradley Barcola, transféré jeudi au PSG pour 45 millions d'euros.
"Il faudra un peu de temps et pourtant nous n'en avons pas. Le sujet du jour n'est pas Laurent Blanc et son avenir mais plutôt qu'est ce qu'on va faire dans le futur. Il n'est pas le seul responsable. Ce n'est pas lui qui joue", a-t-il conclu. Pour l'heure, la trêve internationale va donner un peu de répit à l'OL, avant un prochain de match de championnat à domicile le 17 septembre, face au Havre.