Oise: une femme meurt en chutant d'un manège, le propriétaire mis en examen

Dans le parc Saint-Paul de l'Oise, une femme est décédée après avoir chuté d'un manège à sensations fortes. Le propriétaire et gérant du parc d'attractions a été mis en examen pour homicide involontaire mercredi.

Le propriétaire et gérant du parc d'attractions Saint-Paul (Oise) a été mis en examen pour homicide involontaire mercredi, après la mort samedi d'une femme éjectée d'un manège de type montagnes russes, selon des sources concordantes.

Gilles Campion, président du parc, a été entendu en garde à vue mercredi puis mis en examen pour homicide involontaire par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence, a précisé jeudi dans un communiqué le procureur de la République de Beauvais, Florent Boura.

Il a été laissé libre, sans contrôle judiciaire. "Cette mise en examen nous satisfait, elle nous permettra d'avoir accès au dossier pour nous défendre correctement", a déclaré Gilles Campion, sollicité par l'AFP.

Samedi vers 14H00, une femme de 32 ans, originaire de l'Eure et venue au parc en famille, est morte après une chute de plusieurs mètres, éjectée de la voiture dans laquelle elle se trouvait dans un virage du Formule 1, sorte de "roller-coaster".

Une expertise du manège "a mis en évidence que la victime avait chuté malgré le fonctionnement apparemment normal de la barre de sécurité." Un contrôle technique de sécurité réalisée en novembre 2019 par une société agréée "n’avait donné lieu à aucune observation concernant le bon fonctionnement du manège ou sa sécurité."

Des ceintures de sécurité retirées

"L’expertise et les auditions du personnel du parc d’attractions ont cependant permis de découvrir que des ceintures de sécurité, installées dans le manège à la suite d’un précédent accident mortel en 2009, avaient été retirées juste avant la réouverture, début juin, du parc", poursuit le magistrat.

"Selon l’expert, les ceintures auraient permis d’éviter que les personnes de forte corpulence, comme(...)


Lire la suite sur Paris Match