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Oise: un chasseur grièvement blessé par balle lors d'une battue aux sangliers

Le chasseur a été opéré  à l'hôpital de Compiègne. (Photo d'illustration) - Pascal Pochard-Casabianca
Le chasseur a été opéré à l'hôpital de Compiègne. (Photo d'illustration) - Pascal Pochard-Casabianca

Un chasseur a été grièvement blessé au ventre dimanche après-midi dans une forêt privée de la commune de Boissy-Fresnoy, dans l'Oise, rapporte Le Parisien. Le tireur est un autre chasseur qui a fait feu alors qu'il était à un poste fixe dans le cadre d'une battue aux sangliers.

La victime présentait une plaie saignante à l’abdomen. Les premiers secours lui ont été immédiatement donnés par des chasseurs se trouvant à proximité, indique Loïc Abrial, procureur de la République de Senlis, au Parisien.

L'homme a été transporté à l'hôpital de Compiègne pour y être opéré. Il est dans un état stable. Une enquête a été ouverte sur la base des investigations menées par la gendarmerie de la compagnie. La piste de l'accident est privilégiée.

Un probable ricochet de la balle

"Il est encore trop tôt pour savoir ce qu’il s’est passé. Si le tir avait directement touché le chasseur, il serait mort. Il est probable qu’il ait été victime d’un ricochet", explique Guy Harlé d’Ophove, président de la Fédération de chasse locale.

Ce dernier dit d'ailleurs attendre les résultats d'analyse de la balle.

Le tireur, de nationalité roumaine, devait quitter la France après la partie de chasse mais a dû rester sur le territoire dans le cadre de l'enquête. Jugé "expérimenté" par la fédération de chasse de l'Oise, il est titulaire d'un permis de chasse roumain et disposait d'une autorisation pour chasser dans le département.

Son permis, l'arme qui aurait effectué le tir et des munitions ont été saisies. Il a été testé négatif, de même que la victime, lors de tests de dépistages de stupéfiant et d'alcool.

Premier accident depuis le début de la saison

"Il s’agit du premier accident survenu depuis le début de la saison. C’est toujours traumatisant pour le monde de la chasse", juge Guy Harlé d’Ophove.

Il explique toutefois que si le tireur a commis une faute, lui et la fédération seront "intransigeants" car "on ne plaisante pas avec la sécurité à la chasse". Si une faute du tireur est avérée, la fédération se portera "partie civile dans ce dossier et nous réclamerons une suppression du permis de chasse et une interdiction de détenir une arme", explique le président.

Article original publié sur BFMTV.com