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Les offensives tous azimuts de l’Etat islamique

Le 19 mars, après l'attaque terroriste dans le centre d'Istanbul, qui a fait 4 morts.

En difficulté en Syrie et en Irak, l’organisation multiplie les attaques à l’extérieur de son territoire autoproclamé.

Le doute, ténu, a été levé dès mardi après-midi. L’Etat islamique (EI) a revendiqué la double attaque de Bruxelles dans un communiqué diffusé par l’agence de communication en ligne Amaq, liée à l’organisation. Le texte souligne la participation de la Belgique à la coalition internationale qui bombarde l’EI en Syrie et en Irak.

Depuis trois ans, les groupes jihadistes frappent à un rythme inédit. L’année 2014 s’était achevée avec un nombre record de victimes du terrorisme dans le monde : près de 33 000 morts, quasiment le double de l’année précédente, selon l’Institut pour l’économie et la paix. 2015, marqué par les attentats de Paris, devrait être pire. 2016 n’aurait pas pu commencer plus mal : les attentats se succèdent sans répit. Lundi, un commando a attaqué la mission de l’Union européenne à Bamako, au Mali. Samedi, un kamikaze s’est fait exploser dans une rue piétonne et commerçante d’Istanbul, en Turquie, tuant 4 personnes. Le 13 mars, trois hommes armés ont ouvert le feu sur la plage de Grand-Bassam, en Côte-d’Ivoire, tuant 19 personnes. D’autres attaques ont ensanglanté l’Egypte, l’Indonésie et la Tunisie. Si les modes opératoires et les cibles diffèrent, ces attentats ont un point commun : tous ont été commis soit par Al-Qaeda, soit par l’EI.

Stratégie. Responsable du massacre du 13 Novembre à Paris et à Saint-Denis, l’EI a lancé une campagne massive d’attaques hors des frontières de son califat autoproclamé en Syrie et en Irak. Il frappe partout où il le peut, en Europe, en Asie et au Moyen-Orient. Il varie les techniques, place une bombe artisanale dans un avion russe qui décolle d’Egypte ou envoie des commandos de jihadistes qui tirent à la kalachnikov avant de se faire exploser dans le centre de capitales européennes.

Cette stratégie avait été annoncée dès septembre 2014 par un porte-parole de l’organisation, Mohammed al-Adnani. «Si vous (...)

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