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Odette Nilès, résistante et « fiancée » de Guy Môquet, est morte à 100 ans

Pendant près de trois ans, la jeune femme est internée dans plusieurs camps. Jusqu'à celui de Mérignac (Gironde), d'où elle s'évade en 1944, rejoignant la Résistance à Bordeaux. C'est là qu'elle rencontre Maurice Nilès, jeune commandant FFI (Forces françaises de l'intérieur) qui deviendra son époux.  - Credit:ALAIN JOCARD / AFP
Pendant près de trois ans, la jeune femme est internée dans plusieurs camps. Jusqu'à celui de Mérignac (Gironde), d'où elle s'évade en 1944, rejoignant la Résistance à Bordeaux. C'est là qu'elle rencontre Maurice Nilès, jeune commandant FFI (Forces françaises de l'intérieur) qui deviendra son époux. - Credit:ALAIN JOCARD / AFP

La résistante communiste Odette Nilès, la « fiancée » de Guy Môquet et dernière survivante du camp de Choisel, est décédée à 100 ans dans la nuit de vendredi à samedi, a annoncé le PCF.

« Odette Nilès représentait un siècle d'engagement et de liberté. Nous continuerons à porter son œuvre de mémoire », lui a rendu hommage Emmanuel Macron, sur Twitter, en ce jour anniversaire de la création du Conseil national de résistance.

Résistante à 15 ans, « fiancée de Guy Môquet » à Châteaubriant, communiste et combattante inlassable, Odette Nilès représentait un siècle d’engagement et de liberté. Nous continuerons à porter son œuvre de mémoire.

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) May 27, 2023

« Nous perdons une amie et une camarade que nous chérissions. La France perd une grande figure de la Résistance », a salué le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel, dans un communiqué.

Transférée au camp de Choisel

Née le 27 décembre 1922 à Paris et membre des Jeunesses communistes à partir de 1940, elle distribue des tracts et participe aux manifestations dès le début de la guerre. Elle est arrêtée par la police française le 13 août 1941 en se rendant à l'une d'elles.

Transférée au camp de Choisel à Châteaubriant (Loire-Atlantique), elle y fait la rencontre de Guy Môquet, « à la barrière », limite entre le camp des hommes et celui des femmes, et lui promet un « patin ».

Mais Guy Môquet est fusillé le lendemain, le 22 octobre 1941, et son ultime message est pour [...] Lire la suite