« Obsédé par le pouvoir et les femmes » : le portrait sinistre de Luis Rubiales
Le 20 août 2023, les joueuses espagnoles étaient censées célébrer leur victoire historique en finale de Coupe du monde de football. Au lieu de cela, elles ont rapidement dû faire face à un raz-de-marée médiatique. En cause, le baiser forcé donné à Jenni Hermoso par le président de la Fédération espagnole, Luis Rubiales.
Un acte consenti selon lui, mais pas selon elle. Depuis, il a été suspendu 90 jours par la Fifa et – alors qu’ils le soutenaient jusque-là -, les officiels de la Fédération ont retourné leur veste en demandant sa démission.
À lire aussi Après sa démission de la présidence de la FFF, Le Graët rebondit à la Fifa
Sur Instagram, le patron de la Fifa, Gianni Infantino, a pris la parole cette semaine. L’homme qui compte lui-même quelques scandales à son actif et qui a, en pleine coupe du monde féminine, appelé les femmes « à bien choisir leurs combats », a écrit : « Cela n’aurait jamais dû se produire. Mais cela s’est produit et les instances disciplinaires de la Fifa ont immédiatement assumé leurs responsabilités et pris les mesures nécessaires ». « Je regrette profondément que la victoire du football féminin espagnol ait été compromise par le comportement inapproprié de Luis Rubiales, qu’il a lui-même reconnu », a, pour sa part, exprimé l’entraîneur de la sélection féminine, Jorge Vilda.
Le cas Jorge Vilda
Autant de condamnations nécessaires face à ce geste qui a pris une ampleur internationale, mais qui dénote avec le passif pourtant déjà délicat d...