Aux obsèques de Pérès, beaucoup de monde mais peu de diplomatie

Capture d'écran d'une vidéo fournie par le porte-parole du Premier ministre israélien, de la poignée de mains entra Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahu lors des obsèques de Shimon Peres.

Obama, Clinton, Hollande, entre autres, ont assisté à l'enterrement de l'ancien Premier ministre israélien. Mais le sommet tripartite américano-israélo-palestinien qu'espéraient certains n'a pas eu lieu.

S’il avait pu assister à ses propres obsèques, Shimon Pérès aurait sans doute apprécié de voir avec quel empressement les dirigeants qu’il a croisés au long de sa longue carrière se sont déplacés pour lui rendre un dernier hommage, vendredi matin sur le mont Herzl de Jérusalem.

Outre Barack Obama, l’ex-président Clinton, François Hollande, Nicolas Sarkozy, le prince Charles, le roi d’Espagne et Mahmoud Abbas, plus de 90 chefs d’Etat et de gouvernement, de ministres, et d’envoyés officiels ont en effet transformé cette cérémonie en un événement international protégé par huit mille policiers et soldats. Un déplacement géant censé parer à toute éventualité, y compris à des troubles puisque le Hamas avait proclamé que ce vendredi serait une «journée de la colère».

Les discours? Sans surprise. De Binyamin Netanyahou à l’écrivain Amos Oz, l’ami de quarante ans de Pérès, tous les intervenants ont plus ou moins raconté la même chose. Sauf Obama, qui a commencé son allocution en rappelant la présence d’Abbas dans l’assemblée alors que les responsables israéliens l’avaient relégué au deuxième rang.

«Le rêve sioniste est de voir naître un Etat palestinien»

Dans la foulée, le président américain a révélé que durant leurs discussions, Pérès lui avait dit que «le peuple juif n’a pas été créé pour en dominer un autre». A l’en croire, il «regardait les Palestiniens comme des gens égaux (…) et pensait que le seul moyen de défendre le rêve sioniste est de voir naître un Etat palestinien».

Peu avant le début de la cérémonie, Netanyahou et Abbas se sont longuement serré la main. Le geste est donc considéré comme «historique» puisque les deux hommes ne s’étaient plus rencontrés depuis des années. L’on sentait d’ailleurs une certaine tension dans la manière dont ils sont (...)

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